L'Expression

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AU 6E JOUR DU PROCÈS KHALIFA

Le caissier, son auxiliaire et l’expert

Le procès Khalifa a été marqué, hier, par la poursuite de l´audience du responsable de la caisse centrale de la banque Khalifa, de son auxiliaire, Chabli Mohamed, et ex-agent au niveau de la caisse de la BDL, ainsi que de l´expert comptable, chargé par la Banque d´Algérie du redressement de la banque Khalifa, en mars 2003, le premier à constater les anomalies dans la gestion.
D´emblée, la présidente rappelle les irrégularités dans le comportement du responsable de la caisse en ne se conformant pas aux méthodes et règles légales. Elle s´étonne que de grosses sommes d´argent puissent entrer et sortir sans aucune trace et écrit comptable ou administratif, et surtout sans qu´il ne soit inquiété sur une longue période.
A la question de savoir à quelle date il a opéré de la sorte, Akli reconnaît que cela avait débuté tout au début avec les premiers millions sortis en 1998 sur instruction du patron de la banque. Les interrogatoires ont montré que le trou de la caisse se chiffrait à 350 milliards de centimes, dont 130 en équivalent devises.
Pourquoi a-t-il accepté d´obéir sans demander d´explication, lui qui venait d´une banque publique à la gestion très stricte? L´accusé dira que les responsables hiérarchiques lui avaient signifié de régulariser après, et que la gestion d´une boîte privée est différente de celle d´une société étatique. Le débat était centré sur ce point crucial. Y a-t-il défaillance dans sa responsabilité et manquement à ses prérogatives, telle est la question qui a préoccupé la présidente en montrant sa conviction qu´il y avait des zones d´ombre à éclaircir. A chaque insistance de la présidente, c´est la même réponse qui sort de la bouche d´Akli, d´un niveau d´instruction de 3e année moyenne qui s´était propulsé à gérer la caisse de la banque, ce qui ressemble à un conte de fées. L´audience du caissier auxiliaire, Chabli Mohamed, dont la mission était de compter l´argent, n´apporte pas de révélations importantes puisqu´il tient à dire que son travail était surtout d´ordre technique.
Parmi les témoins, il y a Batache Hamou, devenu directeur général adjoint chargé des finances et de la comptabilité. Il a dit qu´il avait bien refusé les notes de régularisation des sommes représentant le trou de la caisse arguant du fait qu´il avait constaté des anomalies.
Dans l´après-midi, la séance a été consacrée à l´audience de l´expert comptable, après les constats de défaillance dans la gestion de la banque.

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