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GREVE DES LYCEES

Le Cnapest poursuit son mouvement

«<I>toute la démarche entreprise par le ministère était basée sur des mises en scène</I>».

Le communiqué du ministère de l´Education nationale, rendu public jeudi dernier, faisant part d´une revalorisation des salaires des personnels enseignants et assimilés de l´éducation nationale sous forme d´une nouvelle indemnité de qualification de 5000 DA pour les PES, 3200 DA pour les PEF et 2500 DA au profit de MEF, a suscité des réactions au sein des partenaires sociaux, notamment les syndicats initiateurs de la grève. En effet, le Cnapest, syndicat jugé illégal par les pouvoirs publics, a, par la voix de son président, M.Améziane Mériane, condamné ces nouvelles mesures d´où ont résulté une série de rencontres entre «les spectateurs», terme utilisé par le SG désignant les syndicats agréés, et le ministère de la tutelle. «Nous nous considérons non concernés par ces résultats». Et M. Mériane d´ajouter: «Ce n´est que de la poudre aux yeux.» Ainsi le Cnapest estime que toute la démarche entreprise par le ministère depuis le début du confit, était basée sur des mises en scène afin de réduire une véritable «résistance» syndicale à un simple mouvement clandestin mené par des hors-la-loi. «C´est notre mouvement qui a abouti à ce résultat et non pas des syndicats spectateurs instrumentalisés à outrance par le pouvoir», laisse-t-il entendre. Notre interlocuteur est, en effet, conscient des répercussions que peut engendrer une telle décision sur le devenir du Cnapest, à savoir sa disparition. «Si on est appelé à disparaître, ce sera une mort digne.»
Toutefois, sa confiance en la base le laisse «confiant» qu´une telle chose ne pourra se produire. «Nous avons prouvé à la base que notre seul et unique objectif était leur intérêt.» Ceci, souligne le président, n´exclut pas qu´une telle décision exige une consultation de la base. «Dès aujourd´hui, des AG seront tenues au niveau de chaque lycée afin de sonder l´avis des enseignants concernant cette augmentation, elles seront suivies par des réunions des conseils de wilaya pour ensuite arriver à tenir une rencontre du conseil national afin de trancher cette question», explique-t-il. «Cela dépendra de la base», insiste-t-il encore.
En attendant les résultats de cette concertation, la grève décrétée pour la semaine prochaine reste maintenue. Il est, par ailleurs, utile de faire remarquer que les augmentations indiquées par le communiqué du ministère ont induit une dépense supplémentaire de près de 26 milliards de dinars dans le budget de fonctionnement du ministère de l´Education nationale. Elles toucheront, à cet effet, plus de 400.000 fonctionnaires de l´éducation nationale et prendront effet à partir du 1er janvier 2004. Quant aux autres points de revendication, ils continueront à faire l´objet de travaux en commun dans le cadre de groupes de travail mixtes, administration, syndicats et représentants d´enseignants.

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