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LA DEMANDE REVIENT AVEC PERSISTANCE

Le FLN s'oppose à la dissolution de l'APN

Le FLN plaide pour un régime semi-présidentiel fondé sur le principe de la séparation des pouvoirs.

La question de la dissolution de l'APN divise les partis au gouvernement, qui ont fait campagne pour le 4e mandat de Bouteflika. La demande du président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, d'organiser des élections législatives anticipées après la révision de la Constitution, a été condamnée par le FLN. Dans un communiqué sanctionnant la réunion du bureau politique, tenue avant-hier soir au siège du parti à Alger, toutes les voix qui ont formulé cette demande ont été dénoncées. Pour le FLN, ces appels sont «une ingérence dans les prérogatives du président de la République et une atteinte aux institutions constitutionnelles». En dehors de ça, le FLN, soucieux de préserver sa majorité parlementaire, ne trouve aucun argument à opposer au président du MPA qui a appuyé sa demande par un argument qui paraît valable. Adapter les institutions de l'Etat, dont les deux chambres du Parlement, à la nouvelle Constitution et permettre aux nouvelles wilayas issues du prochain découpage administratif d'être représentées sont les arguments du président du MPA. Mais le FLN recourt juste à cette prérogative constitutionnelle du président. L'article 129 de la loi fondamentale stipule, en effet, que «le président de l'Assemblée populaire nationale, le président du Conseil de la nation et le Premier ministre consultés, le président de la République peut décider de la dissolution de l'Assemblée populaire nationale ou d'élections législatives anticipées».

Pour un régime semi-présidentiel
Sur un autre plan, le communiqué du bureau politique du FLN fait état de la volonté du parti à participer activement à enrichir le document sur la révision de Constitution pour concrétiser l'Etat de droit, le respect du choix du peuple et pérenniser les principes de la démocratie. Dans cette optique, le bureau politique du FLN a exhorté toutes les forces politiques, la société civile, ainsi que les organisations professionnelles et estudiantines, les personnalités et les compétences nationales «à participer au débat sur le document de la révision constitutionnelle, en vue de parvenir à une Constitution consensuelle, à laquelle tout le monde peut participer». Mais dans une déclaration à l'APS, le secrétaire général du parti, Amar Saâdani, a été plus explicite. Il a expliqué que le FLN était pour le «régime semi-présidentiel» fondé sur le principe de la séparation des pouvoirs. Un régime qui, selon lui, «renforce le rôle du Parlement ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs, garantit l'indépendance de la justice tout en élargissant les libertés et en accordant des droits à l'opposition». S'agissant des propositions de son parti pour renforcer le rôle du Parlement, le responsable du FLN a souligné que le gouvernement doit rendre des comptes devant le Parlement, ajoutant que l'instance législative doit être investie de «prérogatives importantes» en matière de contrôle de l'action de l'Exécutif dont le contrôle des différents secteurs à travers la création de commissions d'enquête sur les projets lancés et non réalisés et la gestion des fonds publics. Il réitère la position de son parti pour «l'attribution du poste de chef de gouvernement à la majorité parlementaire qui remporte les élections législatives avec une représentation de l'opposition au sein de l'Exécutif pour mettre en place un mode de gouvernance consensuel». Concernant le renforcement des libertés, M.Saâdani a rappelé que le FLN appuyait toutes les propositions susceptibles de promouvoir et d'élargir le cercle des libertés publiques et individuelles en Algérie pour la consécration de la démocratie et l'édification d'un Etat de droit.
Concernant la position de son parti quant à la manière de faire passer le projet de révision constitutionnelle, M.Saâdani a indiqué que si l'on aboutit à une Constitution consensuelle, les amendements passeront au Parlement.

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