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LOI DE FINANCES 2002

Medelci rassure

Le déficit budgétaire de l’année 2002 sera comblé par «les recours aux financements extérieurs». C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances lors de la conférence de presse organisée, hier, au siège de son département.

Mourad Medelci a expliqué les voies pour lesquelles l´Algérie va opter afin de combler le déficit de 100 milliards de dinars, causé par la chute du prix du pétrole. Les prévisions budgétaires pour 2002 ont été faites sur la base d´un prix de pétrole de 22 dollars. Pour le ministre «l´Algérie a renforcé les dispositifs d´accès aux financements extérieurs».
Cette option est aisément réalisable puisque «les bailleurs de fonds de notre pays sont rassurés par nos réserves de change», a-t-il dit. L´avantage de ces financements, a ajouté le ministre, est qu´ils s´étalent sur le long terme et avec de faibles taux d´intérêts. Au cours de cette rencontre, le ministre a également exposé les principales dispositions du projet de décret exécutif relatif à la réglementation des marchés publics. Pour l´argentier du pays, les critères d´attribution de ces marchés seront clairement définis dans le cahier des charges et le processus sera entouré de transparence. Ainsi, l´opération commencera par un appel d´offres national ou international, lequel sera examiné en deux étapes. La première concerne l´examen technique.
Elle servira, selon M.Medelci, à vérifier les références professionnelles et les capacités de réalisation des soumissionnaires. La seconde étape portera sur l´aspect financier où le moins-disant emportera le marché. Il faut relever que l´étape technique précède et prime sur l´aspect financier. Pour la transparence de l´opération, le contrat doit faire l´objet d´une publicité et les concurrents doivent être informés de la décision d´attribution. Ces derniers disposeront d´un délai de 15 jours pour procéder à d´éventuels recours. Pour «avantager» les entreprises algériennes face à leurs concurrentes étrangères, le ministre a indiqué que l´Etat pourrait être amené à faire l´impasse sur l´aspect financier.
Toutefois, il a insisté sur les critères techniques qui doivent être rigoureusement remplis. Mais cette éventuelle procédure ne risque-t-elle pas d´hypothéquer l´esprit de transparence du projet? Ne va-t-elle pas remettre en cause, toute la volonté politique incitative affichée jusque-là par les pouvoirs publics? Ou alors est-elle une façon de signifier que les entreprises algériennes sont d´avance éliminées de la course? S´agissant du volet social, Medelci a rassuré que l´Etat ne s´est pas désengagé. Selon lui, tous les transferts sociaux réalisés dans le cadre de la solidarité, de dons, d´aides, de logements sociaux sont sans contrepartie et ont été destinés aux catégories démunies. En outre, argumente-t-il, le pourcentage de ces transferts est passé de 6,3 en 2000 à 7,92 en 2002. Le budget de fonctionnement pour l´année 2002 est évalué à 105 milliards de dinars, soit une augmentation de 10% par rapport à la loi de finances de l´année écoulée. Selon le ministre, un montant allant de 25 à 30 milliards de dinars devrait être économisé et récupéré à partir de ce budget. Cette somme servira à financer la reconstruction des infrastructures endommagées par les intempéries du 10 novembre 2001. Medelci a tenu ainsi à préciser qu´en dehors de cette démarche, «le budget d´équipement, qui compte 552 milliards de dinars, ne subira aucune réduction».
Signalons enfin qu´après cette rencontre avec la presse, le ministre a présidé une réunion de travail avec les directeurs des finances des ministères et des 48 wilayas du pays.

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