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RASSEMBLEMENT DU CNAPEST A BEJAIA

Mériane fait de la politique

«<I>Ce n’est ni une affaire d’argent ni d’agrément, mais une question d’honneur.</I>»

Le secrétaire général du Cnapest, M.Meziane Mériane, a réitéré hier, lors du rassemblement initié devant le siège de la wilaya de Béjaïa en présence de plusieurs délégations des autres régions de Béjaïa. la détermination des enseignants à poursuivre leur mouvement de grève jusqu´à la satisfaction des revendications «légitimes». «Ce n´est ni une affaire d´argent ni une affaire d´agrément, mais une question d´honneur», clame-t-il en soutenant que «l´enseignant algérien s´est fait le serment de réhabiliter sa personnalité et sa fonction au sein de la société». «Il n´est pas question de reculer», affirme-t-il encore avant de s´en prendre à l´Entv, à Mme Khiar et au ministre de l´Education. Pour M.Mériane, «l´Entv a été inéquitable», s´est-il insurgé «comment se fait-il qu´elle s´ouvre aux uns et se ferme aux autres?» Allusion directe à l´intervention de Mme Khiar qui «s´est offert une tribune pour proférer des mensonges», explique le secrétaire général du Cnapest qui précise que cette dame, qui «a été exclue de la Fédération des parents d´élèves d´Alger, s´est permis de rater un rendez-vous fixé pour samedi matin aux parents devant les lycées».
M.Mériane n´a pas été aussi tendre avec l´Ugta qu´il accuse d´avoir contribué pour une large part au pourrissement à travers ses positions jugées «contradictoires et néfastes aux intérêts des travailleurs». «La centrale ne veut pas lâcher les oeuvres sociales», souligne-t-il. «Il y tient tellement pour qu´elle puisse accepter l´agrément d´un rival».
Le ministre du Travail sera lui aussi accusé de «complicité» avec l´Ugta et la tutelle dans l´affaire du «refus d´accuser réception du dossier d´agrément», en recourant aux «règles bureaucratiques et aux arguments futiles».
Au cours d´un point de presse, le SG du Cnapest portera la responsabilité d´une année blanche au ministre Benbouzid. «Si le pouvoir avait agi en temps voulu on n´en serait pas là», dira-t-il en faisant part de la disponibilité des enseignants à sacrifier leurs vacances et batailler pour une 2e session du bac «pour peu que le pouvoir s´engage à satisfaire les trois revendications». «Nous sommes prêts à reprendre le travail et discuter ultérieurement de l´affaire de l´agrément».
Dans le cas d´un refus «l´année blanche est inévitable», dira-t-il sur un ton de désolation. Pour le conférencier «le Cnapest est arrivé à une étape de non-retour même si cela doit lui coûter cher». Interrogé sur la commission d´arbitrage, M.Mériane déclare «n´avoir été ni informé ni contacté» et s´est montré «disponible à l´accueillir» pour peu qu´elle sache qu´elle a affaire avec un partenaire social qui a fait ses preuves sur le terrain de la lutte.

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