L'Expression

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BÉJAÏA-MOUVEMENT DES ARCHS

«On ne deviendra pas un parti politique»

A la première rencontre nationale du Mouvement citoyen.

C´est une déclaration solennelle faite par le porte-parole de la délégation du négociateur, Bélaïd Abrika en l´occurrence, à l´ouverture du regroupement national du Mouvement citoyen qui se tient depuis hier mercredi 24 août, à la cité universitaire Ilyahène de Béjaïa.
En effet, quelque 700 participants d´après le porte-parole des journées de regroupement, Farès Oudjedi, ont pris part à la première rencontre nationale du Mouvement citoyen représentant les communes et daïras de Béjaïa, Bouira et Tizi Ouzou en majorité en plus des délégations, du mouvement des Aurès, de l´Oranie et des wilayas de Tlemcen, Tipaza, Alger, Bordj Bou-Arréridj et Sétif.

«C´est la première fois de l´histoire de l´Algérie qu´un mouvement de la nature du nôtre, a pu arracher autant d´acquis, en plus de la mise en oeuvre de la plate-forme d´El Kseur suite au protocole d´accord global signé le 15 janvier dont les premiers résultats sont palpables relatifs aux jeunes, au chômage...Il faut signaler que le plan de relance économique notamment en Kabylie et en Algérie en général est l´impact de notre mouvement sur la politique générale du gouvernement, avant d´insister sur le statut de la plate-forme d´El Kseur, un véritable projet de société qui est le prolongement de la plate-forme de la Soummam», avait déclaré Belaïd Abrika, lors de la cérémonie d´ouverture du regroupement national qui se tient à Béjaïa.


Sous l´emblème national et sur l´hymne national version Maâtoub, l´ouverture a été prononcée par la tenue d´une minute de silence à la mémoire des martyrs d´hier et d´aujourd´hui, des martyrs de la Révolution, martyrs du Printemps noir et ceux de la démocratie de l´Algérie indépendante. Hormis les partis politiques qui ne sont pas conviés à cette rencontre, malgré la présence de Omar Alilat, le n°1 du RND à Béjaïa qui a déclaré être venu à titre individuel et en citoyen, les présents à ce regroupement national sont des délégués ayant travaillé de près ou de loin avec le mouvement, de représentants de la société civile. «Nous avons invité toutes les personnalités de la société civile, les associations actives et les syndicats et quelques personnalités d´envergure nationale et figures du mouvement national», nous déclare Farès Oudjedi, porte-parole du regroupement. Dans le réfectoire de la cité, orphelin des slogans connus du Mouvement citoyen, hormis A/Kader Bouhi, un chanteur populaire de Béjaïa invité de la frange des artistes et l´ex-commandant de l´ALN, El Hafid Yaha, et l´ex-P/APW avant l´ère des indus élus, aucune autre figure et personnalité n´a été remarquée en cette cérémonie d´ouverture. En effet, la première journée du regroupement dite journée de cérémonie d´ouverture, a été consacrée à la lecture de la déclaration des archs des journées de regroupement faite par le porte-parole de la délégation de négociateurs Belaïd Abrika, après l´allocution d´ouverture de Beza Benmansour, président du bureau des journées du regroupement, suivie par celle de Farès Oudjedi, porte-parole desdites journées qui a expliqué les grandes lignes et les objectifs de ces journées. En effet, dans sa déclaration d´ouverture Belaïd Abrika est revenu sur les origines du mouvement en disant «le mouvement des achs ne date pas d´aujourd´hui, c´est une continuité du mouvement national depuis l´Etoile nord-africaine, le Mtld et le FLN révolutionnaire ; il est aussi le prolongement des combats d´autres générations depuis 1965, de l´Académie berbère de Mohand Arab, au mouvement 80-81 et les autres mouvements de résistance des jeunes», avant de revenir sur le mouvement citoyen de 2001. «Le mouvement citoyen a rendu espoir aux Algériens en général et aux jeunes en particulier, c´est un soulèvement populaire contre la hogra, on n´a pas accepté d´être opprimé dans notre propre pays, le mouvement se bat pour la liberté, l´égalité et la démocratie, la plate-forme d´El Kseur est un projet de société qui nous mènera vers la modernité», avant de conclure la première partie de la déclaration: «aujourd´hui plus que jamais, il est impératif de couper court à toutes les spéculations menées par des forces occultes, le mouvement citoyen des archs ne deviendra pas un parti politique, nous resterons un mouvement citoyen et il est aujourd´hui question du statut du mouvement après le dialogue». Dans sa deuxième partie, Belaïd Abrika a axé son allocution sur le volet compte rendu des négociations ou plutôt du dialogue avec le gouvernement qu´il juge plus que positif: «Nous sommes désormais passés de l´étape d´affrontement à celle du partenariat, depuis le protocole d´accord global signé le 15 janvier dernier. Nous ne finissons pas d´avancer dont le plus grand acquis est la réouverture du procès de l´assassin de Guermah au tribunal civil de Tizi Ouzou, la dissolution des APW et APC, la réforme du code des collectivités locales et autre points qui sont toujours en négociations dont les indus députés» avant de terminer en souhaitant un débat riche en ces journées de réflexion qui sont un espace de discussions.
En dépit de sa nature consultative, le regroupement aura à discuter de la position du mouvement sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale dans les trois jours réservés aux débats sur le bilan du mouvement et perspectives, et l´enjeu de la situation politique actuelle.

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