L'Expression

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TRIPARTITE

Une conférence nationale envisagée

Les rencontres entre patronat, Ugta et gouvernement sont de plus en plus fréquentes.

Les trois parties tentent d´aplanir les chevauchements et d´ajuster les écarts pouvant exister entre décideurs et partenaires sociaux. La Cnpa (Confédération nationale du patronat algérien) l´un des acteurs intervenant dans ces fréquents face-à-face, se veut un interlocuteur incontournable. Selon son président, M.Naït Abdelaziz récemment réélu, le gouvernement a trois ans - temps plus ou moins requis pour l´entrée en vigueur de l´accord d´association avec l´Union européenne - pour assainir l´environnement de l´entreprise laquelle est appelée à se mettre au diapason des nouveaux challenges.
Le temps n´est plus à la tergiversation, la préoccupation actuelle étant de trouver les moyens les plus efficaces d´inclure les vrais partenaires sociaux dans le dialogue à quelque niveau que ce soit, ajoute le même interlocuteur. Qui écarte toute intention de créer un front de refus par son rapprochement avec l´Ugta. «Notre adhésion à l´OMC est maintenant inévitable. Nous nous sommes jetés à l´eau et il s´agit désormais d´entamer les choses sérieuses et de conjuguer nos efforts pour défendre au mieux les intérêts de notre économie. L´entreprise est composée d´employeurs et d´employés, si elle coule nous coulons tous», poursuit-il. C´est dans cette perspective qu´un travail serait étroitement mené entre l´Ugta et les organisations des employés privés et publics, afin d´aboutir à une conférence nationale - économique et sociale - que l´on annonce pour septembre prochain. Un groupe de travail évalue déjà tout ce qui a été fait sur le plan des réformes.
Ainsi, nous apprenons que les différentes tripartites n´ont pas encore donné les résultats escomptés, faute de suivi des décisions prises. Nombreux donc les dossiers qui restent à décortiquer et à réactualiser, la vitesse supérieure étant déjà engagée.
Tout le monde aura à coeur de garder à l´oeil les objectifs tracés dans le cadre de la relance économique, à laquelle nos patrons tiennent à contribuer. Ces derniers estimant que le capital n´empêche pas le social. Car devant les potentialités énormes dont recèle le pays et la misère qui pointe, ils sont tout simplement scandalisés. Puisque, au fond nos patrons bien qu´ayant le sens des affaires, n´ont heureusement pas encore les crocs aiguisés qui font la réputation du capitaliste occidental.

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