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COUPE DE LA CAF

Béjaïa crie à l’injustice

«Comment une telle décision rendue publique, d’après la FAF, dans la presse et sur le site officiel de l’instance, n’a pu attirer l’attention des responsables bédjaouis qui n’ont pas l’habitude de rater ce genre d’information?»

Alors qu´ils s´attendaient à voir leur équipe participer à la Coupe de la CAF pour avoir terminé la saison précédente à la 3e place, les Bédjaouis ont été désagréablement surpris en constatant l´absence de leur équipe lors du tirage au sort effectué mardi dernier au siège de la CAF au Caire.
A cet effet, en l´absence des premiers responsables du club, les deux frères Tiab, Boualem et Zahir, c´est le chargé de communication, M.Nacer Yahiaoui, qui a animé un point de presse jeudi dernier pour revenir sur cette affaire.
D´emblée, le conférencier a affiché le regret et la consternation du club en déclarant: «Nous avons été désagréablement surpris, au même titre que l´opinion sportive, par l´absence de notre équipe lors du tirage au sort de la Coupe de la CAF. Nous regrettons cet incident, car la Coupe de la CAF a été l´un de nos objectifs depuis la fin de la saison dernière, sinon pourquoi faire un recrutement judicieux si ce n´est pour jouer les premiers rôles du championnat et de réussir un meilleur parcours en Coupe de la CAF?», a lancé M.Yahiaoui.
Et d´ajouter: «Je me suis déplacé au lendemain de la mauvaise nouvelle pour rencontrer les membres du Bureau fédéral et je n´ai trouvé que M.Belamini qui est chargé des compétitions africaines. Ce dernier m´a informé que la décision de n´engager qu´un seul club a été prise depuis le début de saison et a été même rendue publique sur le site Internet de la FAF et rapportée par la presse. A notre niveau, nous n´avons pas été saisis officiellement et nous avons décidé de faire un recours au niveau de la FAF, du MJS, et du gouvernement.»
Par ailleurs, si la FAF est tenue pour responsable faute de n´avoir pas rendu publique cette décision ou faute de n´avoir pas saisi officiellement la direction, un tas de questions taraudent les esprits:
«Comment une telle décision rendue publique, d´après la FAF, dans la presse et sur le site officiel de l´instance n´a pu attirer l´intention des responsables bédjaouis qui n´ont pas l´habitude de rater ce genre d´information?» Ou plutôt: «Comment peut-on changer les règles du jeu sans avoir au préalable avisé par correspondance officielle le club concerné?» Ou même: «Pourquoi n´ont-ils pas engagé deux clubs au lieu d´un seul puisque cela est possible, au même titre que la Tunisie, le Maroc et le Cameroun?«»
Tant de questions, en somme, qui restent posées. En attendant, la balle est désormais dans le camp de l´instance de Raouraoua.

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