ELLE A DÉCIDÉ DE N’ÉTUDIER LE DOSSIER QU’EN SEPTEMBRE
La CAF au secours des Ahlaouis
La CAF, qui d’habitude traite dans les 48h qui suivent de tels faits, a «décidé» de renvoyer l’affaire JSK- Ahly, une fois la phase des poules terminée.
Jusqu´à quand la CAF sera-t-elle au service des Egyptiens? D´une manière directe ou indirecte, la Confédération africaine du football rend toujours service au football égyptien. Au sujet de l´agression des joueurs du Ahly du Caire, auteurs de l´agression perpétrée contre l´arbitre-assistant qui faisait partie du trio togolais à l´occasion du match aller JSK- Ahly, la CAF se dit prendre tout le temps pour trancher sur le cas. Alors que ses règlements sont clairs, la commission de discipline relevant de la CAF a visiblement décidé de ne pas traiter le cas sus-cité, au demeurant appuyé par un solide rapport de l´arbitre central togolais, non pas dans les 48h, mais plutôt au cours de la deuxième quinzaine du mois prochain. Et si c´est vraiment ce que vient de décider la plus haute instance africaine de football, il y a, une fois de plus, un énième parti- pris de sa part. Pourtant, les faits reprochés aux joueurs égyptiens du Ahly sont graves, et ne souffrent d´aucune contestation possible.
Les arbitres togolais, victimes d´une «agression physique caractérisée», et qui auraient pu connaître le pire, sans l´intervention énergique des personnes chargées de leur sécurité, ont bel et bien transmis leur rapport dans les temps impartis à leur «tutelle», en l´occurrence la CAF. Mais cette dernière, d´habitude si prompte à traiter dans les 48h qui suivent de tels faits, comme elle avait jugé utile de le faire au lendemain du match Ahly du Caire-Al Ismaïli, aurait «décidé» de renvoyer l´affaire JSK- Ahly, une fois la phase des poules terminée. Il s´agit d´un cadeau offert par l´instance de Hayatou à ses «amis» pour terminer ce premier tour avec tous ses joueurs. Car au minimum trois joueurs ahlaouis méritent d´être sanctionnés à la suite de l´agression de l´arbitre assistant.
La CAF a l´habitude d´étudier et de trancher, en moins de 48h, sur les rapports des arbitres. Or, cette fois-ci, elle va prendre tout son temps pour venir au secours du Ahly. Donc, une fois de plus, les «frères» du Caire auraient joué dans les coulisses, un jeu devenu coutumier, d´autant plus que la Confédération africaine de football est de longue date considérée comme leur «propre fédération».
Un siège de la CAF situé au niveau du Caire, a rarement joué en défaveur des Egyptiens, même lorsque ces derniers «commettaient» l´irréparable, comme cela a été le cas dernièrement à Tizi Ouzou. En prenant la décision de renvoyer aux calendes grecques un dossier en béton établi à partir des faits avérés et surtout flagrants, la commission de discipline de la CAF permet ainsi à l´équipe du Ahly du Caire d´agir en toute impunité sur un terrain de football. Ce qui est loin d´être le cas, quand il s´agit des clubs algériens, ou autres du Continent noir.
Ne pas «traiter» dans les temps impartis l´affaire des joueurs ahlaouis coupables de faits «hautement condamnables», notamment lorsqu´il s´agit «d´agression physique», c´est tout simplement interprété comme une autre «faiblesse» de la part de la CAF vis-à-vis des Egyptiens. Les joueurs sévèrement sanctionnés «sur-le-champ» pour avoir «franchi le rubicond», comme viennent de le faire au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, les Chawki et consorts, sont légion au niveau africain. Malheureusement, dès qu´il s´agit de faire passer sur le banc des «accusés» un joueur égyptien, la Confédération africaine de football devient subitement «hésitante».
D´ailleurs, sa «partialité» à l´égard de l´Egypte ne date pas d´aujourd´hui, et c´est certainement pas demain que les choses vont changer tant que le siège de l´auguste instance africaine de football «résidera» dans la capitale égyptienne.