L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

LA PREMIÈRE ÉDITION DES «JOURNÉES CHORÉGRAPHIQUES»

La danse s’invite au TNA

La danse transcende les mots, elle est un langage en elle-même.

Le Théâtre national algérien lance du 29 avril au 4 mai 2008, et sous l´égide de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, à l´occasion de la Journée internationale de la danse, «la première édition des journées chorégraphiques».Voilà une initiative somme toute louable et qui mérite les encouragements de tous. A cette occasion, une conférence a été organisée au Théâtre national Mahiedine-Bachtarzi. Animée par l´ensemble des participants, devant un parterre de journalistes, pour débattre et cerner cette discipline qui est nouvelle dans notre panorama artistique. La plupart des arts laissent une trace: la littérature par des livres, la musique sur partitions, la peinture par des toiles et les arts plastiques dans des créations durables. La danse, elle, est un art éphémère qui ne vit que de son interprétation par le danseur. «C´est bien le problème des arts vivants. Pourtant la danse a, au cours de son histoire, constitué un répertoire de ballets, d´abord classiques, ensuite de pièces chorégraphiques contemporaines», a expliqué Nouara Adami. Lors de son intervention, le directeur de communication du TNA, Feth Ennour a indiqué, à cet effet, «l´intérêt concret accordé par les autorités algériennes à revaloriser notre patrimoine matériel et immatériel». Il a précisé que «cinq troupes d´artistes chorégraphes ont été invitées à participer à cet événement, qui est à la fois sa naissance et son baptême», ajoutant, que «ça sera une aubaine, en tout cas, pour ces gens du métier, qui doivent faire face à une rude concurrence, puisque les meilleurs seront récompensés par les membres du jury». Mais cela, c´est une autre histoire...«Cette première nous stimulera pour mieux préparer les prochaines éditions», a déclaré le même interlocuteur. La question portera à la fois sur la réalité de cette discipline fermée dans notre société comme presque étrangère dans nos médias et sur les réponses possibles du point de vue de l´éducation populaire: comment favoriser à la fois le «vivre-ensemble» dans une société caractérisée par des fractures qui s´accentuent, et permettre aux différentes cultures d´exister tout en travaillant à l´émergence de valeurs communes? Comment faire évoluer les actions de l´éducation populaire en prenant en compte ces nouvelles réalités? Le développement d´un apprentissage dépend en partie de l´efficacité de son système d´enseignement et d´explication. Ainsi, promouvoir cette discipline sur le plan matériel et immatériel, est une façon de briser le tabou dans une société là où la danse en est un. L´organisation de cette édition va impulser une nouvelle dynamique qui se traduira par une implication plus grande des autorités, une reconsidération de notre culture sous toutes ses dimensions, et un développement du savoir-faire pour les organismes et les acteurs de cet art. Comment cette transmission sera-t-elle réalisée? Y a -t-il un langage approprié pour transmettre et mémoriser la danse? Un langage pour l´écrire? Un langage pour la décrire? Comment celui de la danse se développe-t-il? Pourquoi ne pas se satisfaire du langage verbal pour vivre cet art? C´est que la danse transcende les mots, elle est un langage en elle-même.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours