L'Expression

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FERROUDJA GRIM, UNE ARTISTE A IGARIDENE

La photographie est son dada

Pour elle, réussir une photographie, garder intact l’instant qui passe, est plus qu’un délire.

Jeune étudiante en électronique à l´université de Tizi-Ouzou, Grim Ferroudja, une jeune femme à l´air décidé, a fait une rencontre avec l´art. De cette rencontre est née une passion : la photographie. Il n´est pas rare de la rencontrer à Igaridène (Maâtkas), son appareil en bandoulière, prête à flasher sur une fleur, un paysage ou un personnage.
Ferroudja Grim, c´est aussi une sorte de révolution tranquille. Dans ce village de Kabylie où la vieille tradition kabyle a cours, Ferroudja et son appareil font partie du décor.
Sa gentillesse, son exquise et fraîche sympathie pour les gens dérident les mines les plus renfrognées.
Bien mieux, tout le monde y trouve son compte! C´est à elle que les familles font appel pour immortaliser leurs instants de joie et de bonheur.
Au départ, sur les bancs de l´école, Ferroudja s´était mise au crayon et à la gouache ; à son arrivée à l´université de Tizi Ouzou, elle opte pour un stage de photographie à la Maison de jeunes et à la Maison de la culture.
Ayant ensuite acquis un appareil photo, elle est désormais à l´affût de la belle prise. Du haut de ses espoirs et avec le courage de la jeunesse, elle s´attaque à tous les angles de ce métier. Rien ne semble la rebuter. Pour elle, réussir une photographie, garder intact l´instant qui passe, est plus qu´un délire.
Avec cet art qui est enfoui presque inconsciemment en elle, Grim Ferroudja s´attache à «fixer en images» la Kabylie. Cette région qui est la sienne et qu´elle porte dans son coeur. Le sourire d´un enfant, la ruelle d´un vieux village, les travaux des champs ou encore le divin spectacle d´une fleur éclosant à la vie déclenchent en elle cette envie. De l´ambition, Ferroudja en a, ou du moins un rêve immédiat: constituer des albums sur la poterie kabyle avec ses origines et son évolution, le bijou kabyle et des essais de cartes postales. La nature est tout de même ce qui l´attire le plus.
Benjamine d´une famille de sept enfants, Ferroudja a doucement, sans trop de bruit, suivi sa vie d´artiste sans s´attirer les foudres des têtes chenues. Elle sait ce qu´elle veut et de toutes ses forces, essaye de réaliser ses rêves. «Après mon ingéniorat, (elle est actuellement en 4e année d´électronique, Ndlr), je pense forcément bifurquer vers la photographie! Je sais qu´il sera difficile de me faire une petite place dans ce métier, mais à force de persévérance...». Quand on lui demande ce qu´elle fera elle conclut: «Il y a tant de choses à faire!»

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