L'Expression

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Yasmina, Beihdja Rahal, Hassiba Amrouche et Taos Arhab

Les femmes en haut de l'affiche

Ces dernières soirées de Ramadhan ont été marquées par la montée sur scène de plusieurs artistes-femmes qui ont ainsi agrémenté davantage une ambiance qui ne cesse d'aller crescendo dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Quatre chanteuses se sont ainsi succédé sur scène pour offrir au public familial à 100%, des moments de gaieté et de liesse inoubliables. Il s'agit de Yasmina, Beihdja Rahal, Hassiba Amrouche et Taos Arhab. En début de semaine, Yasmina a interprété ses plus beaux titres face à un public majoritairement féminin. Yasmina a su concilier les chansons mélancoliques, où elle excelle l'interprétation, avec d'autres plus au moins festives, pour permettre à la soirée d'être équilibrée. Le public a été satisfait par cette énième prestation d'une chanteuse qui compte parmi les plus prolifiques et les plus talentueuses artistes algériennes d'expression kabyle, digne héritière de la diva Nouara, mais aussi de Chérifa, Hanifa, Djamila et Zohra. Le gala de Yasmina s'est déroulé dans d'excellentes conditions grâce aussi à la bonne organisation assurée par les responsables et le personnel de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou et de la direction de la Culture et des Arts. À la fin de la prestation, Yasmina n'a pas manqué d'exprimer sa joie et sa satisfaction suite à la réussite de cette sortie sur scène même si elle n'a pas raté cette occasion pour déplorer le fait que de nombreux fans n'ont pas pu accéder à l'intérieur de la salle car cette dernière était déjà complète. D'ailleurs, une bonne partie des spectateurs n'a pas eu de places assises. Ces derniers étaient obligés de suivre le spectacle debout ou assis sur les marches. Après Yasmina, c'était au tour de Hassiba Amrouche d'enflammer la grande salle de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. Hassiba Amrouche a régalé le public avec des chansons 100% festives, ce qui a permis à la piste de danse de ne pas désemplir du début jusqu'à la fin d'un spectacle qui a tenu toutes ses promesses. On a également constaté lors de spectacle la présence de nombreuses familles. On peut même dire que le public a été majoritairement féminin. C'est dire que Hassiba Amrouche jouit toujours de l'estime du public féminin qui la suit depuis plus de quarante ans. Dès qu'elle a décidé d'enrichir son répertoire avec des chansons en langue amazighe, Hassiba Amrouche a été accueillie à bras ouverts par le public de la région. Avec Beihdja Rahal, le public de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri a renoué avec l'authenticité et un style musical plus doux. C'est une soirée traditionnelle qui rappelle une certaine époque dont beaucoup de spectateurs ont la nostalgie, à laquelle ces derniers ont eu droit. Beihdja Rahal a su répondre aux attentes du public tizi Ouzéen qui compte de nombreux férus du style andalou que l'invitée du jour affectionne tant. La série de spectacles animés par les artistes femmes s'est terminée avec la soirée explosive de Taos Arhab qui a su mettre le feu aux poudres surtout quand elle a en face d'elle un public aussi formidable que celui de jeudi dernier, à la grande salle de la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Cette dernière était pleine comme un oeuf. Tout le monde n'a pas pu malheureusement avoir accès à la salle car Taos Arhab a chanté à guichets fermés. Mais ceux qui ont pu accéder à la salle ont eu droit à un gala où les chansons rythmées avaient eu la part du lion. Taos Arhab, drapée d'une très belle robe kabyle, mais aussi d'une «foudha» a su offrir des moments de joie à ses fans. Elle n'a pas cessé d'appeler ces derniers à participer «activement» au maintien de cette ambiance électrique à laquelle il était difficile de résister. On se lançait sur la piste de danse à tour de rôle. Grâce à la participation de quatre chanteuses qui sont des bêtes de scène, faut-il le rappeler, les soirées de Ramadhan ont pris un virage heureux et coloré, dans la ville de Tizi Ouzou et plus particulièrement à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri.

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