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Le pétrole algérien à plus de 86 dollars

L’Aie booste le baril

L’Agence internationale de l’énergie a annoncé une forte hausse de la demande mondiale pour le premier trimestre 2024.

Le pétrole a connu deux séances de hausse consécutive, mercredi et jeudi qui l'ont propulsé à son plus haut niveau depuis quatre mois. Le pétrole algérien, Sahara Blend, affichait 86,24 dollars selon la dernière cotation du site spécialisé Oil Price publié jeudi. Soit 1,60 dollar de plus que la veille. Les deux autres références mondiales du marché mondial de l'or noir ont également «cartonné» durant ces deux séances de cotation pour atteindre, jeudi, un «pic» qu'ils n'ont plus revu depuis le mois de novembre 2023. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, montait de 0,84% à 84,74 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, pour livraison en avril, prenait 1,03% à 80,54 dollars. Quel facteur a déclenché cette embellie des prix? Les cours du pétrole ont terminé en hausse, jeudi, au plus haut depuis quatre mois, échauffés par les nouvelles prévisions de l'Agence internationale de l'énergie, qui alerte sur une offre potentiellement insuffisante jusqu'à la fin de l'année, fait-on remarquer. La demande mondiale de pétrole devrait augmenter plus fortement que prévu au premier trimestre 2024, alimentée notamment par une amélioration des perspectives aux États-Unis et une hausse de la demande des navires qui contournent l'Afrique pour éviter les attaques des Houthis, a écrit, l'Agence internationale de l'énergie. dans son rapport mensuel publié le 14 mars. La demande est attendue à 102,03 millions de barils par jour sur les trois premiers mois de l'année, soit 1,7 million de plus qu'au premier trimestre 2023 et 270 000 barils de plus que lors de la précédente estimation, a indiqué l'Aie. Toutefois, pour l'ensemble de l'année, «alors que la croissance pour 2024 a été révisée à la hausse de 110 000 barils par jour par rapport au rapport du mois dernier, le rythme de l'expansion est en passe de ralentir, passant de 2,3 en 2023 à 1,3», note l'Agence internationale de l'énergie. Il faut savoir que l'Aie s'est basée sur les coupes de production supplémentaires de membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l'accord Opep+ qui seraient prolongées jusqu'à fin 2024 pour établir ses estimations. Il faut rappeler aussi que l'Opep avait indiqué de son côté dans son rapport mensuel publié le 12 mars que la demande mondiale d'or noir devrait encore connaître une croissance «robuste» en 2024, tirée par la Chine, et alimentée par les appétits pour le transport aérien. Le monde devrait consommer 104,5 millions de barils de pétrole par jour (mb/j) en moyenne en 2024, puis 106,3 mb/j en 2025, après 102,2 mb/j en 2023, laissant présager de nouveaux records, selon les nouvelles projections mensuelles de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Les cours de l'or noir se montraient cependant beaucoup plus tiraillés, hier, en cours d'échanges. Vers 14h00, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai se négociait à 84,97 dollars cédant au passage 45 cents. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, reculait pour sa part de 40 cents pour s'échanger à 80,36 dollars. À quoi est dû ce coup de pompe? Les prix du pétrole ont reculé légèrement, hier, les investisseurs prenant des bénéfices après que les cours ont atteint jeudi un plus haut niveau en quatre mois, indique- t-on. Le prix du «pétrole a légèrement reculé après avoir atteint (jeudi) son plus haut niveau depuis début novembre», les investisseurs en profitant pour prendre des bénéfices, a relevé Neil Wilson, analyste de Finalto. «Les retards éventuels dans les réductions de taux de la Fed (banque centrale américaine, ndlr) après juin», par rapport au calendrier espéré par les marchés, «associés à une reprise économique chinoise toujours léthargique», constituent toujours des facteurs qui pèsent sur les cours, a souligné par ailleurs Han Tan, analyste chez Exinity. Une petite fausse note qui privera apparemment le baril de terminer la semaine qui s'est achevée, hier, sur une hausse. Ce n'est vraisemblablement que partie remise... 

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