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Mohamed Arkab est catégorique

Le projet de la mine de phosphate lancé cette année

Ce mégaprojet va permettre à l’Algérie de créer des milliers de postes d’emploi et la placer à terme comme exportatrice de produits dérivés du phosphate.

L'année 2022 sera celle de l'exploitation à grande échelle du phosphate en Algérie. La mine de Bled El-Hedba à Tébessa sera le gisement de choix pour cette grande exploitation du phosphate. L'annonce du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, sonne comme une volonté de l'Algérie d'investir dans les projets structurants qui vont lui permettre de pénétrer le marché mondial sur la base d'une nouvelle approche économique.
Evoquant ce dossier, Arkab a souligné qu'il était «en cours de finalisation, précisant qu'il sera prochainement soumis au Conseil des participations de l'Etat pour approbation et mise en exploitation effective avant la fin de 2022». Et d'ajouter: «Je salue les réalisations de Somiphos en 2021 dans le domaine de l'exportation du phosphate brut vers plusieurs pays, malgré les répercussions de la pandémie de Covid-19, appelant à «redoubler d'efforts, à tirer parti des expériences des sociétés leaders en la matière en vue d'augmenter la facture des exportations», a-t-il asséné.
Ce mégaprojet va permettre à l'Algérie de créer une dynamique d'emploi en permettant à la jeunesse de trois wilayas de l'Est de s'insérer dans le processus de l'intégration économique et sociale. Dans le même sillage, ce projet sera une opération jumelée, étant donné que l'exploitation du phosphate sera l'occasion pour exploiter le fer dont la région de Annaba est spécialisée dans la production sidérurgique.
À ce propos, le ministre de l'Energie et des Mines a rappelé qu'il est «impératif d'utiliser les nouveaux mécanismes et techniques dans le domaine de l'enrichissement du minerai de fer extrait des mines de Boukhadra et Ouenza (au nord de Tébessa), de développer les capacités minières pour alimenter le complexe sidérurgique d'El-Hadjar (Annaba) et «de cibler de nouveaux marchés, d'autant que les réserves de ces mines sont importantes et que leur exploitation nécessite davantage d'efforts», a-t-il souligné. Le développement de ce secteur minier, à savoir l'exploitation du phosphate, s'inscrit dans un objectif qui va permettre à l'Algérie de devenir un pôle mondial d'exportation d'engrais phosphatés et de ses dérivés». C'est la stratégie qui a été mise en oeuvre par les responsables du domaine minier algérien depuis une quinzaine d'années après avoir mis fin à ce genre de projets structurants à la fin des années 80 du siècle écoulé. Les études réalisées par les experts algériens ont souligné la nécessité de lancer des projets de ce genre pour garantir à l'Algérie des rentrées sûres en devises et absorber le taux de chômage qui frappe les régions de l'intérieur du pays. Les études avaient conclu que «l'importance de ses réserves en phosphate qui la placent parmi les premiers pays riches en cette matière, l'Algérie, qui est déjà l'un des plus importants producteurs d'engrais azotés (Urée) dans le Bassin méditerranéen, ambitionne, à travers ce mégaprojet stratégique d'atteindre une production de phosphates de près de 11 millions de tonnes par an contre 1 à 1,5 million de tonnes actuellement». C'est dire que l'Algérie pourrait se permettre des choix d'envergue mondiale pour peu que la volonté politique suive. Mohamed Arkab a insisté sur la nécessité de se baser sur le critère du recrutement répondant à la demande émanant des régions concernées par le plan d'emploi. À cet effet, le ministre a demandé ainsi aux responsables de la nouvelle société qui se chargera de l'exploitation du phosphate: «Les responsables de ‘'Somiphos'' et de la société des mines de fer (Smf) à l'effet de donner la chance aux jeunes de la région diplômés des universités et des centres de formation professionnelle en vue de leur assurer des postes d'emploi et réduire le taux de chômage dans la région», a-t-il rappelé.
Il faut dire qu' un projet comme celui de «Somiphos» sera leader dans les produits dont le monde a besoin pour son développement durable. C'est l'occasion pour multiplier des projets structurants et donner à l'Algérie la chance de s'insérer dans l'économie mondiale en dehors des hydrocarbures.

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