Attractivité
Depuis 2002, la politique du gouvernement vise à mettre en réseau toutes les compétences et tous les savoirs afin d´offrir le meilleur environnement possible à ceux qui prennent des risques et s´investissent dans la dynamique de l´économie nationale et dans le renforcement de son industrie. Attirer les investisseurs étrangers, développer l´économie, créer de l´emploi, impliquent un élan attractif, basé notamment sur des réformes effectives et la transparence. Cette politique repose sur des incitations de nature principalement économique, notamment fiscale, et sur des mesures de simplification administrative, telle la lutte contre la bureaucratie. En outre, le cadre juridique des investissements étrangers devra être rendu plus simple et plus lisible pour renforcer leur sécurité juridique et mieux accompagner les projets des investisseurs. Des propositions en ce sens devraient être étudiées. Dans ce contexte, la réforme bancaire est une composante fondamentale d´un dispositif au large spectre tendant à réussir l´arrimage de notre économie aux économies des nations développées, tant au niveau des indicateurs de compétitivité que celui de l´environnement des affaires, des ressources humaines et des prestations bancaires.
Sur ce point, le ministre des Finances a, en abordant récemment les réformes financières, dont plusieurs volets sont déjà engagés dans les domaines notamment fiscal, bancaire et des assurances, indiqué que le plus gros dossier en cours de préparation est celui de la modernisation du système du budget de l´Etat qui vise essentiellement l´amélioration de la gestion des finances publiques. Dans ce sens, il a soutenu que la gestion des affaires publiques ne doit pas s´améliorer uniquement à coup de textes mais aussi par la révision de tout le système afin d´assurer la transparence et l´efficience dans la gestion des finances de l´Etat, notamment par une mise à niveau des potentialités humaines. Une mise à niveau des ressources humaines devant transformer le secteur au double plan qualitatif et quantitatif. Ce qui favoriserait la compétitivité du secteur, notamment dans le sens de la pérennité. En d´autres termes, c´est à partir de cette mise à niveau que dépendra la performance du secteur financier et sa capacité à être créatif et parfaitement adapté à l´évolution du marché, d´une part, et rendra ce même marché plus attractif d´autre part. D´autant que l´élément humain doit être placé en pole position. Cela engendrerait une qualité des systèmes de gestion des finances publiques qui constitue également un élément déterminant dans la mise en oeuvre des politiques de développement et de réduction de la pauvreté. Toute réforme devrait produire des résultats durables en matière de gouvernance financière qui repose sur le potentiel humain et sur les outils de programmation et de gestion. La réalisation de la réforme bancaire en est une étape cruciale. La réussite de cette réforme qui doit assurer à l´économie nationale une évolution continue, est capitale dans la concrétisation des aspirations en matière économique et également dans la préservation de l´approche cohérente et solidaire du développement de la société en général.