L'Expression

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L’ennemi qui vous veut du bien

Soutien inconditionnel de l’agression sioniste contre la population civile de Ghaza, l’administration Biden a pris la mesure de la colère qui secoue aussi bien de larges franges de la population américaine que la communauté internationale, face à tant de barbarie et d’atrocités. Du moins, en apparence. Le président démocrate qui songe à un second mandat face au rival républicain hausse, alors, le ton envers le Premier ministre sioniste, clament les médias occidentaux. Dans les faits, l’un comme l’autre partagent la même démarche et mobilisent sans compter afin d’imposer leur politique expansionniste dans la région. Cela étant, Joe Biden parle de la nécessité d’une aide humanitaire à une population exsangue, menacée de famine et n’ayant même plus la possibilité de pleurer les martyrs. Pour mieux afficher sa compassion politique et électorale, il évoque, dans un discours sur l’union, jeudi dernier, la construction d’un port temporaire en vue d’acheminer cette aide, les largages par parachute ayant fait, entre-temps, leurs victimes. Mais qui va transporter cette aide, dans deux mois environ. De quelle façon va-t-elle parvenir à cette population toujours bombardée et pourchassée par l’armée sioniste qui interdit à quiconque d’entrer dans la bande de Ghaza, Biden n’en dit pas un traître mot. À croire que le but recherché n’est pas tant de soulager de la famine les deux millions de Palestiniens, dont des milliers d’ enfants, mais bien d’enfoncer le dernier clou dans le cercueil de l’UNRWA, devenue une cible majeure du gouvernement Netanyahu, même si les Renseignements américains ont remis en cause les fausses accusations sionistes. Tout a été fait pour diaboliser l’agence onusienne et les manœuvres les plus sordides ont été utilisées pour contraindre au silence les organisations et les plus hauts responsables des Nations unies. Les pays occidentaux ont, pour la plupart, pris une certaine distance face aux crimes odieux, non pour leur attachement virtuel aux droits humains mais parce que les manifestations ont atteint des niveaux alarmants pour les dirigeants en place qui n’osent plus se dresser face aux foules, malgré les pressions des « associations » sionistes inavouées. L’agression barbare contre des femmes et des enfants, par bombardements aériens et recours aux bombes au phosphore que l’administration Biden n’a jamais cessé de fournir à son allié, signifie que, sur le terrain, il n’y a aucune différence de « vues » entre Washington et son allié sioniste. Depuis le 7 octobre, une centaine de contrats d’armements ont été conclus entre l’administration Biden et l’armée sioniste qui, de ce fait, poursuit un génocide face à une communauté internationale impuissante.

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