L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le sens d’un veto

Ce n’est une surprise pour personne. Le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu, ce jeudi, à adopter un projet de résolution présenté par l’Algérie sur la reconnaissance de l’État palestinien et de son intégration à la communauté internationale en tant que tel. Ayant agi au nom du groupe arabe, notre pays a néanmoins pu convaincre la totalité des membres du Conseil de sécurité, moins la représentation américaine qui a brandi son veto. Le projet de résolution algérien a obtenu 12 votes pour, 1 contre (veto des États-Unis) et 2 abstentions.
Résultat : la Palestine ne sera pas admise à l’Assemblée générale en qualité d’État de plein droit. Le vœu exprimé par le président Tebboune, à savoir l’admission de la Palestine dans le concert des nations ne s’est pas réalisé. Au risque de se répéter, le monde entier s’attendait au refus des États-Unis. Mais l’initiative algérienne n’était certainement pas un «coup d’épée dans l’eau». De par son action au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie a d’abord démontré la justesse de la cause palestinienne. Et pour cause, en plus de l’adhésion de l’ensemble des pays membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité à l’idée d’un État de Palestine, ce sont 175 pays membres de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies qui soutiennent le droit du peuple palestinien à un État, un territoire et une monnaie pour eux seuls, à l’instar des citoyens des 193 nations qui composent l’ONU.
Cette perspective leur est interdite par la volonté d’un seul pays. Une question s’impose. Le peuple américain sait-il que l’administration qui le gouverne bloque l’aspiration légitime à un État de millions d’êtres humains ? La réponse est certainement «oui». Ils le savent tous. Ils sont conscients que leurs élites dirigeantes sont responsables d’une situation de blocage et de complicité avérée de génocide. Mais, même s’ils ne le disent pas, ils reconnaissent leur impuissance à changer quoi que ce soit. Les 300 et quelques millions d’âmes que comptent les États-Unis ne décident de rien.
Le veto US au Conseil de sécurité n’est pas celui des citoyens de ce grand pays, mais d’un groupe d’individus qui ont pris en otage tout un peuple et en son nom imposent un diktat à l’humanité, tout simplement parce qu’ils contrôlent 800 bases militaires. Le règne de la terreur. C’est cette réalité cruelle de l’actuel ordre mondial qui n’a en réalité rien de mondial. Une poignée de racistes et de génocidaires que sont les sionistes et leurs vassaux ont le pouvoir de vie et de mort sur l’humanité. Cela doit changer. C’est le sens qu’il faut donner au veto américain.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours