L'Expression

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Peut mieux faire...

Parler de corruption en Algérie n´est désormais plus un tabou. Les hautes autorités du pays, même celles censées lutter contre ce fléau, reconnaissent que le mal ronge toutes les structures de l´Etat. «L´Algérie est minée par la corruption», affirmait M.Tayeb Belaïz, ministre de la Justice et garde des Sceaux, lors de la récente conférence de Pékin, consacrée à la lutte contre la corruption. Pour sa part, le chef de l´Etat avait mis en garde, lors de l´ouverture de l´année judiciaire, les magistrats contre toute forme de tentation, les invitant à ne se fier qu´au droit et à leur conscience professionnelle. Il est clair, donc, que dorénavant, il n´y aura plus d´intouchables.
Tous les citoyens sont justiciables, à commencer par ceux qui ont fait le serment de servir, et non de se servir. La série de scandales qui avaient défrayé la chronique au cours de ces trois dernières années, n´auraient pas été révélés sans une réelle volonté des pouvoirs publics de mener une lutte sans merci contre toute sorte de malversation. Et surtout contre vents et marées.
Même si, bien entendu, beaucoup de travail reste à faire. Transparency International qui vient de rendre public son rapport annuel, a tout de même reconnu que l´Algérie, contrairement aux dernières années, a accompli des efforts considérables en matière de lutte contre ce fléau qui n´épargne pratiquement aucun secteur.
Même des secteurs de souveraineté sont gangrenés par la corruption, affirme M.Hadjadj, représentant de Transparency International à Alger, lors d´une conférence de presse animée, hier. Le conférencier n´a en réalité, fait que ressasser une évidence, désormais connue de tous.
Cependant, il serait malhonnête de considérer que les quinze places que l´Algérie vient de gagner en matière d´indice de perception de la corruption seraient le fait de la ratification de la Convention internationale de lutte contre la corruption. La volonté affichée par des actions concrètes de la part de l´Etat, visant à endiguer la corruption, en s´attaquant notamment à ses racines, ne sont-elles pas suffisantes?
L´Algérie n´a-t-elle pas pris à bras-le-corps le dossier corruption par la mise en place de lois et de structures chargées de lutter contre ce phénomène? Nul ne peut le nier, même les ONG, traditionnellement hostiles, en sont reconnaissantes.

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