L'Expression

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Un génocide soutenu

Tout en mettant l'accent sur des «divergences» quant à la manière dont le Premier ministre Netanyahu et son cabinet extrémiste poursuivent le génocide à Ghaza, l'administration Biden affiche, en fait, un soutien sans faille à l'allié privilégié, au Moyen-Orient. C'est ainsi qu'au lendemain de leur abstention au vote du Conseil de sécurité sur la résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat, plusieurs responsables, tant de la Maison-Blanche que du secrétariat d'Etat, se sont empressés de souligner qu'elle n'avait pas d'effet «contraignant», à la fois pour calmer la «colère» de Netanyahu et de ses relais aux Etats-Unis et pour signifier qu'au bout du compte le seul but concerne les otages. Autre signe édifiant sur l'ambivalence du président américain et de son équipe, les livraisons d'armes: le premier avion, bourré d'armes sophistiquées, avait atterri le 11 octobre en Israël et, depuis lors, un véritable ballet se déroule grâce auquel l'armée sioniste peut bombarder, détruire et tuer sans compter. De ce fait, raconter qu'il y aurait comme un cheveu sur la soupe entre Washington et son allié sioniste dont la barbarie a fini par indigner la communauté internationale toute entière, c'est aller un peu vite en besogne. Cependant, le soutien inconditionnel en armes et en finances à l'entité sioniste s'est quelque peu altéré, même de la part de l'Allemagne, deuxième fournisseur en titre, et des pays comme l'Italie et l'Espagne dont les livraisons ont été stoppées au lendemain de l'ordonnance de la CIJ, le 26 janvier. Pendant ce temps, plusieurs centaines d'avions US ont livré des tonnes et des tonnes de bombes, notamment au phosphore blanc, à l'armée sioniste qui dispose, en permanence, de 339 avions de guerre américains. Partant de là, les Etats-Unis de Joe Biden sont toujours le premier fournisseur d'Israël et ne peuvent remettre en question un partenariat «historique». Depuis 2017, les stocks sionistes sont entretenus à raison de 92% par les livraisons américaines alors que l'Allemagne, très attachée à Israël depuis 1948 pour cause de culpabilité organisée, y contribue à hauteur de 6,9%. Au lendemain du 7 octobre, les navires et les avions cargos ont transporté des missiles, des munitions guidées, des bombes de différents diamètres, des avions, des blindés, des armes légères et des armes létales dont le Canada vient de décider l'arrêt. Au su de toutes ces contributions directes au génocide sioniste à Ghaza, on ne peut pas dire que les gouvernements impliqués n'en sont pas partie prenante, même si, pour tempérer la colère de leurs peuples respectifs, ils s'évertuent à échafauder le scénario de la discorde avec Netanyahu et son armée génocidaire. 

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