L'Expression

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Une Algérie sans femmes…

L’Algérienne n’est pas demandeuse de faveurs de la part de la République. Dans son message aux Algériennes à l’occasion de la fête internationale des droits de la femme, le président Tebboune a été on ne peut plus clair. La parité homme-femme dans les fonctions à responsabilité dans les institutions du pays est un droit constitutionnel. La nouvelle Algérie n’est pas dans un exercice de séduction en direction des femmes, mais simplement la mise en œuvre d’une disposition constitutionnelle, contenu dans la Loi fondamentale du pays, votée par les Algériens. C’est une mission conférée aux dirigeants du pays par les Algériens. Il ne s’agit, cependant, pas de faire dans la précipitation et encore moins dans la démagogie, mais il est une évidence en Algérie, qui veut que l’accès aux universités est prioritairement fonction des compétences des élèves. Il se trouve que les femmes sont majoritaires dans les études supérieures et elles représentent un contingent appréciable parmi les diplômés, dans l’ensemble des spécialités. Partant, il est illogique que dans les hautes fonctions, elles se retrouvent minoritaires. Le chef de l’État ne l’a pas dit dans son message, mais on n’a pas besoin d’entendre le président de la République le dire pour constater qu’il y a comme un problème, dans un pays où les filles réussissent de meilleures études que les garçons et sont «invisibilisées» dans les hautes fonctions de l’État. Une «ségrégation» qui pourrait trouver une explication sociologique, sauf que dans les faits, le constat est on ne peut plus clair : cette situation relève du gaspillage de la ressource humaine. La solution est forcément dans la mise en application effective du principe de parité. Pour le chef de l’État, «il ne doit y avoir de relâchement, ni de négligence de ce principe par aucune institution, administration ou responsable décideur». C’est on ne peut plus clair. Aucun responsable n’a le droit de «minimiser l’aptitude, la compétence et la capacité de la femme algérienne», affirme encore le président de la République. En plus d’être «un droit qui est le sien acquis sur la base de qualifications avérées», faire recaler une candidature juste parce qu’elle est portée par une femme, relève du gaspillage caractérisé. La nouvelle Algérie «ne saurait exister sans compter sur la femme», a insisté le Président. L’Algérienne doit jouir «de ses pleins droits, dans la dignité et le respect, fière de son nationalisme et sa citoyenneté». L’Algérie sans ses femmes ne vaincra pas.

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