Les locations sont hors de portée des jeunes
L’accès des jeunes algériens à la location demeure un véritable casse-tête. Les coûts de la location ou de l’achat de logement sont hors de portée des moyennes bourses, particulièrement, dans les grands ville du pays, à l’instar Alger, Oran et Annaba…
Selon les données de l’Office National des Statistiques (ONS), le salaire mensuel moyen des Algériens est d’environ 36.000 Dinars. Les données du portail international de l’immobilier Lamudi révèle que pour accéder à un logement en location dans les trois principales villes algériennes, il faut compter un prix de départ d’environ 30.000 DA pour Alger, 12.000 DA pour Béjaia, et 25.000 DA pour Oran. Le manque de contrôle de l’activité de ces agences immobilière et les particuliers, a engendré une anarchie, spéculation et hausse plus excessive.
Léo Dubert, Directeur de Lamudi Algérie a souligné que «les loyers représentent bien souvent plus de la moitié du salaire moyen des jeunes actifs, ne permettant pas l’accès à un logement pour les ménages composés d’une seule personne. L’allongement de la durée des prêts immobiliers de 20 à 30 ans et la volonté affichée des grandes banques d’accompagner leurs clients sur des opérations d’achats, laissent présager de belles opportunités de ventes d’immobilier neuf et ancien.»
Malgré les efforts consentis par plusieurs agences immobilières, sites Internet dédiés à la location et l’achat d’une toiture pour les jeunes algériens, la demande dépasse l’offre. Selon Dubert, il y a «une stagnation des opérations immobilières réalisées sur le premier semestre 2015. La demande, en attente des projets de logement soutenus par l’État, reste très attentive au marché à en juger l’intérêt que portent les internautes à Lamudi. Les professionnels du secteur doivent plus que jamais être présents en ligne et se préparer pour la reprise.»
