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Pour encadrer les élections générales

Les dirigeants libyens vont former un gouvernement d’union

C'est à partir du siège de la Ligue des Etats arabes, au Caire (Egypte), que la nouvelle a été donnée, hier, selon laquelle les dirigeants libyens représentant les différentes parties prenantes de la crise depuis 2011 ont enfin convenu de constituer un gouvernement d'union nationale, condition incontournable pour la convocation des élections générales seules à même de permettre à la Libye de recouvrer sa souveraineté et son intégrité territoriale. Ainsi, les présidents de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, du Haut Conseil d'Etat, Mohamed Takala, et du Conseil Présidentiel Libyen, Mohamed Al-Manfi, sont parvenus, lors d'une rencontre sous les auspices de la Ligue arabe, à cette heureuse conclusion dont il faut espérer qu'elle ne soit pas, encore une fois, un coup d'épée dans l'eau. Trop d'occasions ratées sont en mémoire d'une population libyenne qui s'impatiente à juste titre face à l'inertie d'une classe politique disparate et prompte à jouer la carte de la temporisation pour durer indéfiniment. Depuis 2015, des tentatives nombreuses se sont succédé afin de sortir de l'ornière et il aura fallu attendre les réunions du comité militaire mixte fin 2019 ainsi que celle du Forum de dialogue inclusif pour que surgissent les premières lueurs d'une sortie du tunnel tant attendue par la population libyenne exaspérée. Le communiqué de la Ligue arabe repris par des médias indique que les trois dirigeants ont convenu de mettre en place un comité technique dont la tâche sera d'examiner les amendements nécessaires à l'élargissement du consensus et la solution des litiges encore persistants. Mais c'est surtout le fait qu'ils auraient «également convenu de la nécessité de former un gouvernement d'union dont la mission sera d'encadrer le processus électoral, d'offrir les services nécessaires aux citoyens et d'unifier les positions souveraines» qui mérite d'être relevé et salué tant il constitue une avancée remarquable par rapport aux attentes. Ils ont dans ce contexte convenu d'inviter la mission d'appui de l'ONU en Libye (MANUL) et la communauté internationale «à appuyer ce consensus pour en assurer le succès». Or, aussi bien la Manul que la communauté internationale n'ont pas cessé d'exhorter les parties prenantes de la crise à mettre en oeuvre la loi électorale, former un gouvernement d'union et convoquer les élections présidentielle et législatives, avortées quelques années plus tôt. Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Abdoulaye Bathily, a ressassé cette exigence depuis deux ans, à différentes occasions et notamment à Alger. La diplomatie algérienne n'a jamais cessé de déployer des initiatives «intensives et inlassables» pour la tenue de ces élections, loin de toute ingérence étrangère tant notre pays reste convaincu que seul le dialogue inclusif entre Libyens permettra de résoudre au mieux la crise et d'aboutir à «une solution durable, globale et définitive». 

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