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Séisme en Birmanie

«On a besoin d’aide»

Les tremblements de terre sont fréquents en Birmanie, traversée du nord au sud par la faille de Sagaing.

Dans la deuxième ville de Birmanie, des secours exténués ont lancé, hier, un appel à l'aide, dans leurs efforts pour tirer des décombres des centaines d'habitants piégés par le puissant séisme qui a frappé le pays vendredi. Le tremblement de terre de magnitude 7,7 a créé un paysage de dévastations à Mandalay (centre), ancienne capitale royale de plus d'1,7 million d'habitants, proche de l'épicentre, où les destructions de bâtiments se comptent par dizaines. Au détour d'une rue, la tour de l'horloge d'un monastère s'est effondrée sur un côté. Ses aiguilles cassées indiquent 12h55, soit quelques minutes après la secousse meurtrière. Plus loin, plus de 90 personnes seraient piégées dans les décombres d'un immeuble d'habitations, selon un responsable de la Croix-Rouge.
Les six étages supérieurs tiennent sur ce qu'il reste des six étages inférieurs, pliés comme un millefeuille.
Le bras d'une femme, et quelques cheveux, émergent des débris. Autour de ce qu'il reste du Sky Villa Condominium, des secours essayent d'ouvrir avec leurs mains un passage au milieu des blocs de béton arrachés et du métal déformé pour atteindre d'éventuels survivants.
Éparpillés au sol, le lapin en plastique d'un enfant, des meubles et une photo de la «skyline» de New York témoignent de la vie qui animait l'endroit. Quelques résidents ont trouvé refuge à proximité à l'ombre d'arbres où ils ont passé la nuit, avec le peu de biens qu'ils ont pu prendre avec eux, des couvertures et des casques de moto.
Ailleurs, d'autres sauveteurs en tongs et munis d'un équipement de protection minimal crient dans l'espoir d'entendre un signe de vie. «Il y a beaucoup de victimes dans les bâtiments d'habitations. Plus de 100 ont été retirées des décombres la nuit dernière», explique à l'AFP un secouriste.
Les opérations dépendent de générateurs portables d'électricité, la ville subissant des coupures de courant qui perturbent les recherches. «Nous sommes là depuis la nuit dernière. On n'a pas dormi. Plus d'aide serait bienvenue», lance le secouriste. «On manque de bras et on n'a pas assez de voitures. On transporte les cadavres en utilisant des camions légers. Environ 10 à 20 corps par camion», poursuit-il.
Les tremblements de terre sont fréquents en Birmanie, traversée du nord au sud par la faille de Sagaing, considérée par les experts comme l'une des plus dangereuses au monde en raison de sa proximité avec de grandes villes du pays.

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