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Pressions multiples sur le Hamas pour libérer les otages sionistes

Une trêve de 40 jours en jeu

Les Etats-Unis ont fait miroiter des «garanties de sécurité» à l'Arabie saoudite en échange d'une normalisation des relations avec l'entité sioniste dont les dirigeants n'ont pas cessé de rejeter toute idée d'un Etat palestinien. C'est le secrétaire d'Etat Antony Blinken qui a porté la «bonne parole» de l'administration Biden à Riyadh, à la faveur du World Economic Forum organisé par le royaume du Golfe, également gardien des deux lieux les plus saints de l'islam. Cette déclaration intervient alors que tous les pays de la région guettaient la décision du Hamas sur la proposition de trêve à Ghaza telle que formulée par les négociateurs, américains, égyptiens et qataris, après la réponse du gouvernement Netanyahu. Blinken reconnaît que «pour aller de l'avant dans la normalisation, deux choses sont nécessaires: le calme à Ghaza et une voie crédible vers un Etat palestinien». Il n'empêche, si l'on en croit le propos du MAE saoudien, Fayçal ben Farhane, la conclusion d'accords de sécurité et de normalisation est «très, très proche» depuis que «la majeure partie du travail a déjà été accomplie». Cela étant, il a souligné que la voie vers un Etat palestinien reconnu demeure «la seule façon de faire». Opposant irréductible à cet Etat pourtant édicté par les Nations unies depuis 1948, Netanyahu, lui, n'a qu'un objectif: poursuivre l'agression barbare sioniste contre Ghaza qui a fait 34 480 martyrs, plus de 77 000 blessés et des milliers de disparus sous les décombres d'un territoire ravagé, assiégé, affamé et pillé sans vergogne. Sans surprise, Blinken s'est donc entretenu à ce sujet avec le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane, plutôt enclin à la normalisation malgré les fortes réticences du Congrès américain à ses appels du pied dans le domaine du nucléaire. Washington qui joue avec les attentes des uns et les fortes exigences des autres, va organiser des discussions avec les six Etats arabes du Golfe pour une «intégration de la défense aérienne et antimissile et le renforcement de la sécurité maritime», face à «la menace croissante de l'Iran», menace dont on imagine qu'elle concerne en priorité l'allié sioniste puissamment porté par le complexe militaro-industriel américain.
Dans ce contexte, le sénateur américain Bernie Sanders a fermement condamné l'agression sioniste contre Ghaza, affirmant que Netanyahu se livre bien à «un nettoyage ethnique». Dans un entretien avec CNN, il rappelle qu'Israël a «évacué de force 80% de la population» de Ghaza où «il a fait 34 000 martyrs». «Dénoncer l'agression sioniste n'est pas de l'antisémitisme, mais plutôt un rappel des faits sans précédent». Dans l'attente de la décision du Hamas, le MAE britannique David Cameron a prétendu hier que l'entité sioniste a présenté «une offre très généreuse de cessez-le-feu de 40 jours, de libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange de la libération des otages» avant d'ajouter que «toutes les pressions du monde et tous les yeux devraient être braqués sur lui pour lui dire d'accepter cet accord». Pendant ce temps, l'armée sioniste poursuit ses bombardements meurtriers. 

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