ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
520 bourses d’études attribuées
A cet effet, un concours national sera organisé en mars prochain.
Le ministre de l´Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia a déclaré que «520 bourses d´études et de formation à l´étranger seront attribuées aux étudiants et enseignants sur la base d´un concours prévu en mars prochain». M.Harraoubia a précisé en marge d´une séance plénière à l´Assemblée populaire nationale (APN), tenue jeudi dernier à Alger, que «le secteur de l´enseignement supérieur organisera en mars un concours national pour l´attribution de 520 bourses d´études et de formation à l´étranger au profit des étudiants et des enseignants».
Fin d´année pour 50 étudiants ayant fui l´Egypte? |
La réunion du ministre avec les différentes commissions chargées du dossier, tenue jeudi dernier au siège du ministère, n´a rien apporté de nouveau à ce sujet. «Nous n´avons pas été inclus dans la liste des étudiants réintégrés», regrette B.M, 24 ans, première année de magistère en droit. «Mercredi dernier, nous avons rencontré le secrétaire général de la commission chargée du suivi post-graduation. Ce dernier nous avait indiqué que la liste définitive allait être publiée le lendemain tout en promettant de nous recevoir», poursuit-il. Le jour «J», ils ont constaté à leurs dépens qu´ils ne figuraient pas sur la fameuse liste. «Le secrétaire général n´a même pas daigné nous recevoir», a fulminé B.M. Ces universitaires font partie des 1600 étudiants algériens rapatriés par les autorités algériennes du Caire suite aux incidents provoqués par la double confrontation Algérie -Egypte. Actuellement, 1550 étudiants ont réintégré les universités algériennes. |
Il a affirmé à cet effet, que «ces primes concerneront différentes spécialités dont les mathématiques, l´informatique, la gestion et les sciences économiques».
Concernant la fuite des cerveaux, le ministre en charge du secteur a indiqué qu´«au cours des cinq dernières années, tous les étudiants et enseignants qui sont partis pour des études et des stages à l´étranger dans le cadre de ces bourses sont revenus au pays». A une question sur ce qu´il a qualifié de «plagiat des mémoires de fin d´études», M.Harraoubia a souligné que «ce phénomène n´existe pas, précisant que le thème des mémoires préparés par les étudiants à la fin de leur cursus doit être enregistré au niveau du Cerist afin d´éviter qu´il soit traité par d´autres étudiants». Le ministre a, par ailleurs, relevé que «l´élément-clé de la recherche scientifique est l´élément pédagogique, soit une connaissance de tous les sujets afférents au thème objet de la recherche». Concernant les retards dans l´arabisation des classes scientifiques et de technologie à l´université algérienne, le ministre a fait savoir que «celle-ci n´a ménagé aucun effort pour la promotion de la langue arabe dans les domaines de l´enseignement et de la recherche ou dans l´administration universitaire». Il a précisé que l´université algérienne «était et continue d´être la promotrice principale de la langue arabe à grande échelle», ajoutant que «cela se concrétise à travers son utilisation, non seulement dans les sciences humaines et sociales, mais aussi dans les spécialités des sciences exactes comme les mathématiques, la physique et la chimie».
Le ministre a souligné à cet effet, que «l´intérêt accordé à la langue arabe en tant que langue d´enseignement principale ne doit pas nous amener à faire dans la précipitation surtout lorsqu´il s´agit de spécialités dont les conditions pédagogiques ne sont pas suffisamment réunies pour permettre des initiatives dans ce sens». Et d´enchaîner que ces spécialités dont la formation est dispensée en langue étrangère pour des raisons précédemment citées, sont les branches de technologie, des sciences appliquées et d´ingenierie. Le ministre a précisé néanmoins, que «pour l´organisation des études au niveau des premières années de ces spécialités, il est tenu compte de l´amélioration du niveau de l´étudiant en langue étrangère en axant sur la terminologie utilisée».
A propos de la problématique de l´arabisation des sciences technologiques et des sciences médicales, M.Harraoubia a estimé qu´«elle ne concernait pas uniquement l´université algérienne, mais toutes les universités arabes qui utilisent une langue étrangère dans l´enseignement de ces spécialités».