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L’AMBASSADE DE FRANCE LES OCTROIE AU COMPTE-GOUTTES

70.000 visas délivrés en 2010

L’Algérie mettra à l’ordre du jour des prochaines négociations consulaires les restrictions à la délivrance des visas.

L´ambassade de France vient d´informer sur son site que «70.000 visas ont été délivrés aux Algériens durant l´année 2010». Un chiffre arrêté au 8 décembre de l´année en cours. «Les ressortissants algériens arrivent au quatrième rang mondial en termes de nombre de visas délivrés, derrière les Russes, les Chinois, et les Marocains, et immédiatement devant les Turcs», selon le même bilan. Ce chiffre est de loin inférieur au nombre de visas délivrés par le consulat de France en Algérie en 2008, qui était de l´ordre de 180.000. Tout en notant un nombre croissant de visas aux Algériens, l´ambassadeur de France, Xavier Driencourt, a fait remarquer qu´il n´y avait pas de réciprocité de la part d´Alger.
Les visas de court séjour sont délivrés en application des règles européennes régissant l´espace Schengen. Des quotas par nationalité ou par régions d´origine des demandeurs ne sont pas prévus par le code communautaire des visas, indique la même source.

Pas de passeports classiques après novembre 2011

Le ministre de l´Intérieur et des Collectivités locales, M.Daho Ould Kablia, a annoncé, hier en marge de sa visite de travail à Tlemcen, que «le passeport classique ne sera plus établi à partir du 25 novembre 2011». «Néanmoins, le passeport classique sera valable jusqu´au 24 novembre 2015», a-t-il poursuivi en indiquant que 60 équipements sur les 600 nécessaires à la délivrance du passeport biométrique sont disponibles. Le dossier d´acquisition des autres équipements se trouve actuellement au niveau de la Commission nationale des marchés publics. Dès son approbation, l´entreprise choisie aura un délai de six mois pour installer tous les équipements pour pouvoir établir le nouveau passeport à travers l´ensemble du territoire national, a-t-il ajouté.
Au sujet des contraintes rencontrées par les citoyens de certaines communes pour retirer l´acte «S 12», le ministre a souligné: «Ce problème n´est pas général à toutes les communes du pays.» «Nous allons agir là où nous sentirons une tension», a-t-il dit.


La question des visas est la pomme de discorde entre l´Algérie et la France. Il y a quelques jours, le ministre de la Pêche, Abdallah Khanafou, avait souligné que le consulat de France avait refusé d´accorder des visas à des fonctionnaires appelés à participer à une rencontre internationale sur la pêche du thon à Paris.
Le ministère français a nié cette accusation en répondant que le consulat n´a pas reçu de demande de visa, ce que conteste le ministre. Après les responsables du ministère de la Pêche, c´est au tour des chercheurs de subir des déboires à cause de la même formalité. Ces restrictions interviennent alors que les relations algéro-françaises semblent être remises au beau fixe à la faveur du ballet des visites officielles, observé ces derniers mois. Ces restrictions sont la conséquence directe des recommandations du ministre français de l´Intérieur et de l´Immigration, Brice Hortefeux, qui s´est prononcé pour la réduction des visas de court séjour pour les Algériens.
La nouvelle de la nomination de Michelle Alliot-Marie comme ministre des Affaires étrangères à la faveur d´un remaniement ministériel en France avait suscité, à Alger, l´espoir que l´héritage de Kouchner soit effacé des mémoires. Pour rappel, les relations algéro-françaises en matière de visas sont régies par l´accord du 27 décembre 1968. Au cours de ces 42 ans d´existence, il a été révisé par trois avenants, dont le dernier est entré en vigueur en 2003. Cet accord relatif aux conditions de séjour devait permettre aux Algériens de bénéficier de conditions d´entrée en France plus favorables que le droit commun fixé par la loi de 24 juillet 2006. Or, la diminution de plus de moitié du nombre de visas délivrés en 2010 par rapport à 2008, illustre bien cette tendance au refus presque systématique de visas de court séjour. Par ailleurs, une quatrième série de négociations sur l´accord de 1968, est à l´ordre de jour sans que sa date ait été fixée. Les deux parties ont d´ores et déjà échangé des projets de textes. Il est relevé que l´Algérie mettra à l´ordre du jour des prochaines négociations consulaires avec la France les restrictions à la délivrance de visas de court séjour pour les Maghrébins qu´aurait demandées le ministre français de l´Intérieur Brice Hortefeux.
La question des visas de court séjour est cruciale pour les millions d´Algériens et de Maghrébins de bonne foi, a déclaré le secrétaire d´Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l´étranger, Halim Benatallah. Pour Alger, le message du ministre français de l´Intérieur, vide de son sens l´engagement du consul général de France à Alger, d´oeuvrer à réduire les contraintes liées à l´octroi des visas et à en faciliter la procédure.

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