L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

CATASTROPHES NATURELLES DEPUIS L’ANNÉE 2000

780.000 personnes ont péri

Des images spatiales pour prévenir les catastrophes.

Comment prévenir et gérer les catastrophes naturelles et mieux gérer les ressources de l´environnement? Un accord dans ce sens vient d´être signé entre l´Algérie et les Nations unies pour l´utilisation d´images spatiales avec l´optique de renforcer les télécommunications par satellites en Afrique.

Les séismes en premier

Les catastrophes naturelles ont fait 780.000 morts entre 2000 et 2009, selon une étude présentée jeudi par les Nations unies.
Les séismes, catastrophes les plus meurtrières de la décennie écoulée, ont causé la mort de 60% des 780.000 victimes enregistrées, indique le Centre de recherche sur l´épidémiologie des catastrophes (Cred) de l´Université catholique de Louvain (Belgique) dans un rapport commandé par l´ONU.
Durant l´année 2004, un séisme a frappé l´Asie, provoquant un tsunami qui a fait 226.408 morts. Selon le Cred, le séisme qui a ébranlé le Sichuan (Chine) en 2008 a tué 87.476 personnes, tandis que celui du Pakistan en 2005, a fait 73.338 morts. Le puissant séisme qui a frappé récemment l´Ile de Haïti (près de 170.000 morts, selon un dernier bilan) n´a pas été pris en compte par le Cred.
Lors de la présentation du rapport à Genève, la représentante de l´ONU pour la réduction des risques de catastrophes, Margareta Wahlström, a fait savoir que «huit des dix villes les plus peuplées au monde vivent sur des lignes de faille sismiques».
Les tempêtes viennent en seconde position avec 22% du total des morts dans une catastrophe naturelle, précise le rapport onusien qui rappelle que le cyclone Nargis a fait, à lui seul, 136.366 morts en Birmanie en 2008.
En troisième place, les températures extrêmes, notamment les canicules qui ont touché l´Italie et la France en 2003, totalisent 11% du nombre de morts après un désastre, selon le Cred, qui a dénombré 3 852 catastrophes entre 2000 et 2009. Les inondations et la sécheresse sont moins meurtrières, mais affectent bien plus de personnes, à savoir 75% des 2 milliards de personnes touchées par des catastrophes pendant la décennie écoulée.

Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a indiqué jeudi à Addis Abeba, qu´un accord entre l´Algérie et l´Office des Nations unies a été signé pour l´ouverture d´un bureau d´appui régional pour l´Afrique du Nord et le Sahel (UN-Spider). Cet accord, signé avec le Bureau des affaires spatiales de l´office, facilitera l´exploitation et l´utilisation rapides d´images spatiales au service de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles, a-t-il indiqué. Dans son intervention sur l´examen du rapport de la Conférence ministérielle sur les technologies de l´information et de la communication, tenue en novembre dernier en Afrique du Sud, Messahel a souligné «le lien pertinent» existant entre la 3e Conférence africaine sur l´application des technologies spatiales au développement durable en Afrique (Alger du 7 au 9 décembre 2009) et le thème de la 14e session ordinaire du Sommet des chefs d´Etat et de gouvernement de l´Union africaine sur le thème «Les technologies de l´information et de la communication en Afrique: défis et perspectives pour le développement.» Messahel n´a pas manqué de rappeler que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait appelé, lors de la Conférence d´Alger, la nécessité de «renforcer la coopération entre les Etats africains dans le domaine des sciences et technologies spatiales au bénéfice du développement du continent et de son développement durable.»
Le ministre délégué a encore relevé, que le président Bouteflika avait appelé à «l´harmonisation des sciences et des technologies spatiales avec les objectifs de connaissance et de gestion rationnelle des ressources naturelles et de rapprochement des Etats et des peuples africains par un renforcement des télécommunications par satellites.» Il a, par ailleurs, rappelé au Conseil exécutif de l´UA que la Conférence d´Alger a été mise à profit pour la signature d´un accord de création d´une constellation par satellite entre L´Algérie, l´Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya, afin «d´échanger les données, collectées par les satellites de chacun de ces pays, pour une meilleure gestion des ressources et de l´environnement africains.» M.Messahel préside la délégation algérienne aux travaux de la 16e session ordinaire du Conseil exécutif de l´Union africaine, préparatoire au 14e Sommet de l´Union africaine, qui se sont ouverts, jeudi, dans la capitale éthiopienne.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours