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Oran

À qui sourira l’urne?

Pour les «ruraux» de Gdyel, la gestion des affaires doit être confiée à la nouvelle génération.

Pour les populations des zones rurales, l'élection municipale est d'une importance capitale. Aspirant à des jours meilleurs, ces populations sont convaincues que Novembre est porteur d'espoir. À l'instar de leurs aînés qui ont cru en Novembre 1954, ces habitants qui, des décennies durant, se débattent contre vents et marées, estiment que l'élection locale se doit de leur permettre de sortir de la marginalisation et de l'exclusion les ayant frappés de plein fouet. Les habitants de Gdyel (ex-Saint-Cloud) espèrent que cette élection apportera un changement radical dans la gestion des affaires courantes de la cité, eux qui ont eu la vie dure. Pour eux, le scrutin d'hier est une opportunité pour faire barrage aux anciennes pratiques et ouvrir grandes les portes à ces nouvelles synergies, pleines d'énergie, la jeunesse. Tel et le voeu de Mohamed Salim qui affirme que «le flambeau doit être repris par la nouvelle génération». «Les jeunes sont pratiquement présents dans toutes les listes», a-t-il ajouté. L'enjeu est de taille. Pour ces «ruraux» de Gdyel, la gestion des affaires de leur commune ne peut être «effective» qu'en la confiant aux jeunes. «Nous sommes d'ailleurs venus pour voter au profit de ces porteurs de projets réels, les jeunes», a ajouté le même électeur. Plusieurs dizaines d'électeurs sont, en effet, sortis dès l'ouverture des bureaux et centres de vote. «Notre commune, réputée pour son rythme de vie débonnaire et réputée sans histoire, a connu, ces dernières années, des changements radicaux», a ajouté le même électeur, déplorant «l'état actuel dans lequel la municipalité se débat». «Elle est frappée par l'incompétence de ses gestionnaires et le laisser-aller des autres, d'où le changement qui s'impose», a-t-il souligné. Malgré la réticence de certains, ces Gdyliens ont estimé juste de traduire leur volonté de changement en réalité palpable. Dans le tas, ils ont pavoisé les rues principales de la cité des couleurs nationales et donné un look exceptionnel aux centres et bureaux de vote en les animant par les va-et-vient ainsi que les files d'attente auxquelles ils se sont pliés devant les portes de classes avant de se rendre dans les isoloirs. Pas loin de Gdyel, les habitants de la petite commune de Sidi Benyebka n'ont pas été en reste en se rendant, dans un climat festif, aux centres de vote pour glisser le bulletin sur lequel ils ont coché le nom de leur futur représentant. «C'est par le biais de ces urnes que nous trouverons un début de réponse, le changement», affirme Souad. Enseignante de profession.

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