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LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA REMANIE LE GOUVERNEMENT

Ahmed Ouyahia revient au Palais

La remise en «selle» de l’ancien chef de gouvernement traduit la volonté du chef de l’Etat de booster l’activité gouvernementale atteinte de léthargie depuis la nomination de Abdelaziz Belkhadem à la tête de l’Exécutif.

Un choix judicieux. Ahmed Ouyahia fait son retour aux affaires. Le président Bouteflika a procédé, hier, à un remaniement ministériel et nommé M.Ahmed Ouyahia en qualité de chef du gouvernement, en remplacement de Abdelaziz Belkhadem, nommé ministre d´Etat, représentant personnel du chef de l´Etat, poste attribué auparavant à Ahmed Ouyahia.
Selon le communiqué de la Présidence, Abdelaziz Bouteflika a procédé à quelques changements de la composante gouvernementale. Les rares aménagements opérés sont d´ordre purement technique, au vu de la nouvelle composante.
En effet, les changements n´ont concerné que quelques départements ministériels. Ainsi, Amar Tou, ancien ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, prend le portefeuille des Transports en remplacement de Mohamed Maghlaoui, appelé à d´autres fonctions.
Tandis que Rachid Benaïssa est nommé à la tête du ministère de l´Agriculture et du Développement rural en remplacement de Saïd Barkat, nommé à la tête du département de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Il y a lieu de relever que dans le cas de Rachid Benaïssa, c´est la seconde fois qu´un ministre délégué est promu au rang de ministre, après la désignation de Karim Djoudi, lors du précédent remaniement, en tant que ministre des Finances.

-Amar Tou, ministre des Transports en remplacement de Mohamed Maghlaoui, appelé à d´autres fonctions.
-Saïd Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en remplacement de Amar Tou.
-Djamel Ould Abbès ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l´étranger.
-Rachid Benaïssa, ministre de l´Agriculture et du Développement rural en remplacement de Saïd Barkat.
-Hamid Bessallah, ministre de la Poste et des Technologies de l´information et de la communication, en remplacement de Boudjemaâ Haïchour, appelé à d´autres fonctions.
-Nouara Saâdia Djaâfar, ministre déléguée auprès du ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l´étranger, chargée de la Famille et de la Condition féminine.
-Melle Fatiha Mentouri, ministre déléguée auprès du ministre des Finances chargée de la Réforme financière, est appelée à d´autres fonctions..


Quant à Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, il prend également en charge la Famille et la Communauté nationale à l´étranger. Alors que Nouara Saâdia Djaâfar, qui était rattachée au ministère de la Santé, garde les mêmes fonctions de ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, mais auprès du ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l´étranger.
Dans ce réaménagement, on retiendra l´entrée, pour la première fois, au gouvernement, de Hamid Bessallah, au poste de ministre de la Poste, des Technologies de l´information et de la communication, en remplacement de Boudjemaâ Haïchour, appelé à d´autres fonctions.
La remise en selle d´Ahmed Ouyahia traduit la volonté du Président Bouteflika de booster l´activité gouvernementale atteinte de léthargie pour ne pas dire en hibernation depuis la nomination de Abdelaziz Belkhadem à la tête de l´Exécutif.
En effet, le passage à la chefferie du gouvernement du secrétaire général du FLN, a été marqué par une série de crises sociales. Crise du lait, pénurie de pommes de terre, émeutes populaires, etc., la grogne sociale ne cessait de bouillonner.
Rares sont les hommes politiques, depuis l´Indépendance, qui ont un parcours aussi riche et particulier que celui de M.Ouyahia. Lui qui aime si bien répéter la phrase «l´Algérie m´a tout donné et tout ce que je fais c´est pour le lui rendre».
C´est pour la troisième fois qu´Ahmed Ouyahia se voit confier les rênes de l´Exécutif. Un record dans les annales politiques algériennes.
Ce mouvement ondulatoire d´Ouyahia, entre le départ et le retour au gouvernement, traduit le poids politique de cet homme destiné aux hautes fonctions de l´Etat à des moments particuliers de l´histoire du pays.
Quand il a été nommé chef du gouvernement en 1995 par Liamine Zeroual, l´Algérie n´avait pas de quoi payer cash un bateau de blé. A cela, il faut ajouter la situation sécuritaire des plus dégradées. Jamais la République n´a été aussi menacée que durant ces années.
Pourtant, Ahmed Ouyahia a su affronter ces situations. Et dire qu´il fut le plus jeune chef de gouvernement, 43 ans, lors de sa désignation en 1995 par le président, d´alors, Zeroual.
Le moins que l´on puisse dire est que sa carrière de chef de gouvernement n´a jamais été de tout repos! Plus qu´aucun autre de ses onze prédécesseurs, il a été confronté à des situations épineuses et contraint de prendre des décisions impopulaires.
Ahmed Ouyahia sait soigner sa stature d´homme d´Etat, mais toujours à l´ombre du Président Bouteflika. «Jamais je ne me présenterai à une élection contre Abdelaziz Bouteflika», jure-t-il avec fidélité.

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