L'Expression

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Laagab à propos du journaliste Farid Alilat

«Ce n'est pas l'homme mais l'organe qui l'emploie»

Les pouvoirs publics n'abandonnent jamais leurs enfants et la question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien.

Le ministre de la Communication s'est exprimé sur l'interdiction d'entrée du journaliste Farid Alilat. Il a indiqué, à partir d'Oran où il effectuait une visite de travail que «Farid Alilat est le bienvenu en Algérie comme citoyen algérien. Cependant, le magazine où il exerce n'est pas le bienvenu et en cas de changement de sa position, il sera bien accueilli». Mohamed Laagab a souligné que l'Algérie «n'a pas expulsé et n'expulsera aucun de ses enfants. À une époque où les pays n'étaient pas en mesure de rapatrier leurs enfants, durant la pandémie sanitaire, l'Algérie a déployé des efforts considérables pour rapatrier tous ses enfants de diverses régions du monde et transférer gratuitement d'autres communautés arabes».
«Les pouvoirs publics n'abandonnent jamais leurs enfants et la question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes, tantôt des informations exagérées, et n'évoque jamais tout ce qui est positif en Algérie», a-t-il souligné. «Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable», a souligné le ministre, qui a expliqué que «séparer les deux est difficile, mais en tant qu'Algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisi de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable».
Le ministre a ajouté «que nous avons environ 56 correspondants de 36 établissements médiatiques étrangers représentant 18 pays, et dans le cadre de la parution de différents textes d'application des nouvelles lois sur l'information, les portes restent ouvertes aux médias étrangers désirant désigner des correspondants en Algérie ou d'ouvrir des bureaux, dans le cadre de la loi algérienne et le respect mutuel».
Concernant l'objet de son déchaînement à Oran, le ministre a interpellé les responsables des sociétés de l'impression relevant du secteur public qui, dira-t-il, doivent diversifier leurs produits. Ils sont tenus d'opter pour la fabrication des produits d'emballage et de conditionnement, le but étant la réduction de la facture des importations, en plus de répondre au marché national dans ce domaine. Il s'agit, selon le ministre, de la modernisation de ces sociétés en se projetant pour la transformation de ces sociétés d'impression en tant qu' entités qui investissent.
Le ministre a indiqué que «ledit processus est en cours», soulignant «la nécessité de la variation de nouvelles rentes des entreprises d'impression publiques et du développement des activités de ces sociétés» Le ministre a plaidé pour «la nécessité de la formation du personnel et la qualification de la main-d'oeuvre de ces entreprises». Il a, par ailleurs, invité les responsables de ces sociétés d'impression à prendre part aux foires, aux salons et aux manifestations économiques d'envergure internationale en vue de s'imprégner de l'art et des techniques d'impression en prenant en compte les nouvelles technologies à l'aune des évolutions internationales».
Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a, lors de la même visite qu'il a rendue jeudi dans la wilaya d'Oran, décidé de mettre fin aux fonctions de Mohamed Alem, directeur général du quotidien régional arabophone, El-Djoumhouria», ce journal relève du secteur public et paraissant à Oran. «Cette décision a pour effet immédiat», a-t-on expliqué. En décidant de telle sorte, le ministre de la Communication n'a, contre toute attente, pas pris une telle mesure des suites d'un simple fait du hasard.
«Lors de sa visite de travail à Oran jeudi, il a constaté plusieurs insuffisances et déséquilibres dans la gestion du quotidien», a expliqué le ministère de la Communication dans une publication sur sa page officielle.

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