L'Expression

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DEMANDANT L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE

Djaballah défie le pouvoir

Commentant la décision de justice, il dira qu’il s’agit «d’une décision politique qui n’a aucune assise juridique».

C´est un Djaballah serein et sûr de lui qui a assisté aux travaux du séminaire des cadres responsables, membres du Madjliss Echoura et présidents des bureaux de wilaya du MRN, réunis, jeudi dernier, au siège national sis à Bir Mourad Raïs. «Je reste le président du parti jusqu´à la tenue du congrès qui tranchera la question», s´exprimera-t-il devant une assistance acquise à sa cause.
A l´adresse des pouvoirs publics, il n´hésitera pas à rappeler que «son parti représente la 2e force politique du pays» et demande «qu´il soit traité en conséquence».
Commentant la décision de justice qui lui interdit toute activité politique, il dira qu´il s´agit «d´une décision politique qui n´a aucune assise juridique».
Continuant son allocution sur un ton offensif, il défie les dissidents, qui l´ont attaqué en justice, sur un air d´ironie: «Soyez des lions et mangez-moi dans le cadre des institutions légales du parti!», di-il, pour montrer toute la confiance qu´il a dans le fonctionnement du parti.
Tout en précisant qu´«il ne peut y avoir de solution en dehors du congrès qui réunira une masse de militants de l´ordre de trois mille personnes qui décideront de l´avenir du parti et du président». Un congrès, précise-t-il, qui sera «sans exclusive, officiel, transparent et autorisé par le ministère de l´Intérieur». Le président du MRN informera l´assistance qu´il a introduit une action en justice contre Boulahia, l´ex-président du Madjliss Echoura et actuel chef de file des dissidents, pour «usurpation de fonction» car dit-il, «le mis en cause a démissionné des instances du parti le 21 octobre 2004 et a déposé plainte le 7 décembre 2004». Après avoir énuméré les irrégularités ayant entouré la décision de la chambre administrative, Djaballah a tenu à informer les présents qu´il a saisi le ministère de la Justice pour ouvrir une enquête au sujet de ce qu´il considère com-me «une agression contre la justice et qui écorche sa crédibilité». Revenant sur les péripéties de «l´affaire» de justice, Djaballah lèvera toute équivoque en déclarant «qu´il ne laissera pas passer sous silence la décision de la chambre administrative» qui a décidé de geler les avoirs du parti et lui interdit toute activité politique. Plusieurs lectures publiées par la presse ont été faites sans fondements, dit-il, avant d´annoncer «qu´un groupe constitué de cadres du parti et de juristes dont des avocats qui ont conclu qu´il s´agit d´une décision qui ne touche nullement l´activité du parti mais uniquement le trésorier et lui-même». Ce qui a eu l´effet de réconforter les cadres du parti, inquiets, venus, faut-il le rappeler, des quatre points du pays. Mieux encore, Djaballah se considère toujours comme le président du parti, «cette décision ne me concerne pas en ma qualité de président de parti», explique-t-il, «parce que la présidence est une affaire interne qui relève uniquement des prérogatives du congrès», tout en informant les cadres que la lecture faite par le groupe en question a relevé que «cette décision ne lui interdit pas des activités politiques au sein du parti». Preuve en est sa présence aux travaux du séminaire. Djaballah qui a énuméré les indicateurs qui confortent cette lecture, contenus dans le document de la chambre administrative, a décodé un message clair, à savoir «un appel à la tenue d´un congrès pour régler ce problème». Message reçu.

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