L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

COOPÉRATION FRANCE-MAGHREB

Douste-Blazy veut un partenariat renforcé

Le chef de la diplomatie française dit reprendre volontiers à son compte l’idée de l’Algérie d’une rencontre entre médias des pays membres du ‘5+5’.

Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a plaidé hier à Paris pour un «partenariat renforcé avec le Maghreb» qui serait fondé sur un nouveau «pacte de confiance» et sur une «communauté de valeurs politiques». «J´ai souhaité faire de notre relation avec le Maghreb l´une des priorités de notre politique de voisinage, et mis en place un groupe de travail chargé de faire des propositions concrètes en faveur d´un partenariat renforcé avec le Maghreb», a indiqué le chef de la diplomatie française, lors d´une rencontre sur le partenariat avec la région du Maghreb, en présence des ambassadeurs des cinq pays maghrébins, dont l´ambassadeur d´Algérie en France, Missoum Sbih.
Rappelant les atouts multiples du Maghreb et son «formidable réservoir de croissance», il a souligné que l´un des «défis auxquels cette ambition veut répondre consiste à créer les conditions d´un dialogue continu et renforcé entre nos peuples et nos sociétés, notamment en créant une circulation naturelle des hommes et des idées par-delà la Méditerranée».
Pour le chef de la diplomatie française, ce «défi» suppose trois types de réponses, «trois séries de démarches» qui sont, à ses yeux, «complémentaires».
Il a insisté, en ce sens, sur la «création et le renforcement de pôles d´excellence», en citant, entre autres exemples de coopération dans ce domaine, l´Ecole supérieure des affaires d´Alger (Esaa) et le partenariat entre les grandes écoles françaises et les différents établissements universitaires algériens. La promotion de la langue française qui entend encourager des approches complémentaires avec la langue arabe, la participation à la formation universitaires et la multiplication des projets en matière audiovisuelle, sont entre autres «démarches complémentaires» sur lesquelles il a mis l´accent.
En matière de circulation des personnes, «qui est un enjeu essentiel», selon lui, il a rappelé les directives données aux consulats français pour recevoir dans de «meilleures conditions les demandeurs de visas». Il a également rappelé la levée de l´obligation de consultation Schengen pour les Algériens. «Je suis persuadé que la relation entre la France et le Maghreb ne doit pas se résumer en un tête-à-tête. Elle doit être ouverte et s´inscrire naturellement dans le partenariat euro-méditerranéen», a-t-il dit, en mettant l´accent sur les enceintes «institutionnelles», tel le processus de Barcelone, ou informelles à l´instar du «Dialogue 5+5».
Il a ajouté, à ce titre, qu´il reprendrait «volontiers» à son compte «l´idée, proposée par l´Algérie en 2004 à Oran (lors de la réunion 5+5 des ministres des Affaires étrangères), d´une rencontre entre médias des pays membres du 5+5´».
Il a estimé que le nouveau partenariat proposé par la France ne doit pas être «une relation Nord-Sud déséquilibrée, mais une relation entre pairs, une relation qui mise sur l´intégration de la rive sud», a-t-il dit.
Concernant les relations entre l´Algérie et la France, il a réaffirmé «l´excellence» de ces relations.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours