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ZERHOUNI À PROPOS DES VOITURES UTILISÉES DANS LES ATTENTATS

«Elles sont immatriculées en Algérie»

Hier encore, une autre fausse alerte à la voiture piégée a été signalée à quelques encablures d’Air France, à Alger.

Les véhicules utilisés dans les attentats du mercredi 11 avril, à Alger, étaient tous immatriculés en Algérie. Cette précision émane du ministère de l´Intérieur, qui a rendu public hier, un communiqué dans lequel il dément les informations qualifiées de «fantaisistes» publiées par un quotidien national. Au fur et à mesure que l´enquête ouverte par le parquet d´Alger avance, de nouveaux éléments sont rendus publics par les autorités.
Le ministère confirme, également, que «les auteurs impliqués dans ces attentats et identifiés à ce jour sont algériens». Laissant entendre que les investigations suivent leur cours et que d´autres pistes pourraient être dégagées dans les prochains jours. Mais force est de constater que l´élément capital révélé par le département de Zerhouni a trait à la nature des actes terroristes commis mercredi à Alger. La thèse de l´attentat kamikaze est remise en cause. A partir de Constantine, le ministre évoque la détection «d´un système de mise à feu à distance dans la carcasse d´un des véhicules utilisés dans les attentats du 11 avril à Alger». L´on ignore, par ailleurs, dans lequel des trois véhicules a été retrouvée la télécommande. Ce jours-là, notons-le, trois voitures ont explosé, deux à Bab Ezzouar devant le commissariat et une au Palais du gouvernement. Zerhouni a soutenu qu´avec cette donne, l´hypothèse la plus plausible à retenir «est que les bombes n´ont pas été déclenchées par les terroristes conducteurs des véhicules, mais par une tierce personne se trouvant loin du lieu du sinistre». Les terroristes qui conduisaient les trois véhicules, du moins l´un d´entre eux, à en croire la même version, ignorait le fait qu´ils allaient sauter avec la charge d´explosifs. Cette nouvelle donne, même si elle ne diminue en rien de l´ampleur du drame vécu par les Algériens et les familles des victimes, servira certainement à calmer les esprits des Algérois qui vivent depuis une semaine au rythme des fausses alertes, comme celle donnée hier matin au niveau du Mauritania, à proximité de l´ex-siège du ministère des Finances et à quelques encablures d´Air France.
En effet, alertée par les citoyens, la Police scientifique a fait exploser, hier, une camionnette suspecte garée à côté d´un kiosque à 8h20. Un mouvement de panique s´est emparé du quartier à cette heure de pointe, avant que les badauds et les habitants ne soient informés qu´il s´agissait, en fait, d´une fausse alerte. Par ailleurs, une dépêche, répercutée par l´AFP, souligne que les services de sécurité algériens ont appelé par SMS les abonnés au téléphone mobile leur demandant de dénoncer les terroristes en mettant gratuitement à leur disposition un numéro de téléphone. «Message des forces de sécurité: Cher(e) citoyen (ne), nos frères souffrent du résidu des terroristes en fuite. Le devoir vous appelle à signaler toute menace. Appelez numéro gratuit 1590», peut-on lire sur cet SMS envoyé aux Algériens sur leur téléphone portable. Nous avons essayé d´avoir plus d´informations sur cette nouvelle mesure auprès des services de sécurité, en vain.
Notons que c´est la première fois que les SMS gratuits sont utilisés dans la lutte antiterroriste en Algérie. Auparavant, un numéro vert (fixe) a été ouvert aux citoyens pour les mêmes raisons.

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