Faid expose la vision algérienne

Confirmant la détermination de l'Algérie à renforcer sa position sur l'échiquier économique régional et international, la participation du ministre des Finances, Laâziz Faid aux travaux de la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales du G-24, dans le cadre des réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, qui se tiennent du 15 au 21 avril à Washington, reflète les axes d'une nouvelle stratégie de développement et de croissance. Cette dernière se base sur l'implication et le déploiement de l'économie nationale sur les marchés internationaux, avec une vision, et des atouts inédits issus des résultats des actions de réformes. Des arguments qui lui permettent, aujourd'hui, de pendre à une approche pour la mise en oeuvre de stratégie pour le développement économique, la stabilité financière, et la croissance à la hauteur des défis mondiaux, et régionaux. Dans ce sens, Laâziz Faid a tenu à relever lors de la réunion du Groupe intergouvernemental des 24 (G-24), «l'impérieuse nécessité de renforcer les capacités des pays membres, ainsi que l'importance des appuis techniques fournis par la Banque mondiale et le FMI et le rôle essentiel de ces soutiens pour aider les pays du Groupe à élaborer des politiques économiques pertinentes, capables de relever les nombreux défis auxquels ils sont confrontés». Il faut dire que devant les changements et les développements de la scène financière et économique mondiale, les règles d'un nouvel ordre, se profilent à travers les nouveaux paramètres imposés par la succession de crises et de perturbations des marchés stratégiques, impliquant l'émergence d'une vision plus adaptée aux règles de développement et de croissance. D'où l'importance de l'action des organismes financiers internationaux dans l'accompagnement pour les économies en voie de développement. C'est dans cette optique, que le ministre des Finances a plaidé en faveur d' «un accroissement des ressources financières disponibles et d'une assistance technique mieux adaptée, afin de favoriser des avancées tangibles vers la réalisation des objectifs de développement durable». Dans ce contexte, il faut dire, que ces réunions contribueront à exploiter les voies et les moyens qui permettront de renforcer les partenariats et les coopérations susceptibles de renforcer les capacités de développement et de repositionnement de l'Algérie dans une nouvelle configuration économique mondiale. Un objectif qui s'articule essentiellement autour de la valorisation des avancées enregistrées, ces dernières années, en vue de les transformer en indicateurs fiables, et en arguments d'attractivité, de crédibilité et de croissance. À ce titre, la participation du ministre des Finances à ces travaux c'est également la diversification des modes de soutien et de financement au développement durable, soulignant «l'importance d' optimiser les bilans, de favoriser l'engagement continu du Groupe de la Banque mondiale dans le financement de la lutte contre le changement climatique et de promouvoir des partenariats avec d'autres Banques multilatérales de développement pour renforcer ce soutien. Ces avancées contribuent à placer l'économie du pays sur une trajectoire prometteuse de croissance durable et inclusive».