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PRESIDENTIELLE : CAMPAGNE ELECTORALE BOUTEFLIKA A BLIDA, TIPASA ET MEDEA

«Je combattrai l’extrémisme»

Se déclarant «<I>respectueux des différences</I>», ce candidat a tenu à faire part de «<I>ses solides amitiés avec les laïcs, les islamistes et les nationalistes</I>».

La réconciliation nationale a constitué incontestablement le cheval de bataille du candidat Abdelaziz Bouteflika durant les deux premiers jours de la campagne électorale.
Bouteflika a choisi d´entamer jeudi cette course à partir de l´axe Blida-Tipaza-Médéa. Un choix loin d´être fortuit, sachant que ces trois wilayas ont constitué le fief des groupes terroristes. Ces wilayas ont enregistré aussi un nombre très important de repentis ayant répondu favorablement à la loi sur la concorde civile, initiée par le président-candidat. En somme, ce dernier ne pouvait trouver un terrain plus fertile pour prêcher sa politique de réconciliation nationale.
Bouteflika a tenu donc jeudi, un meeting à la salle Bâaziz de Blida, devant une forte assistance, renforcée par des délégations représentant les trois courants de «l´alliance stratégique».
Un petit incident a failli perturber son intervention. En prenant la parole, les haut-parleurs s´étaient tus provoquant une panique dans la salle avant que le courant ne soit finalement rétabli au bout de quelques minutes. L´intervenant a su garder son calme avant d´entamer son discours «réconciliateur».
Se déclarant «homme de la réconciliation» et «respectueux des différences», ce candidat a tenu à faire part de «ses solides amitiés avec les laïcs, les islamistes et les nationalistes». Une «ouverture» qui lui a valu, insiste-t-il, «le soutien de courants politiques différents». Dans ce contexte, il a invité les Algériens à «s´accepter et débattre des questions nationales et défendre leurs opinions sans exclusive, dans une compétition propre et loyale».
Pour cette première sortie, Bouteflika a tenu à bannir toutes les équivoques autour de ladite réconciliation. A ceux qui l´assimilent à une démarche amnistiante au profit des terroristes, il lancera que «cette politique combat l´extrémisme et encourage les Algériens à se réconcilier avec eux-mêmes». Néanmoins, Bouteflika a défendu bec et ongles la concorde civile, soulignant que sa promesse de faire revenir la paix «s´est concrétisée sur le terrain, notamment avec le retour des égarés au sein de la société».
En ce qui concerne les «égarés», l´on a relevé la présence dans la salle de nombreux repentis. L´un d´entre eux a voulu se frayer un chemin pour s´adresser au candidat, il a été rabroué par les services d´ordre. Notant que des informations parues dans la presse ont rapporté l´existence des «islamistes salafistes au sein des comités de soutien du candidat». Interrogé sur cette question lorsa d´une conférence de presse, M.Abdelmalek Sellal, directeur de campagne de Bouteflika n´a ni infirmé ni confirmé cette information.
En plus des repentis, des industriels de Blida sont venus en renfort.
A Médéa et Tipaza, le candidat Bouteflika, qui s´est engagé dans son programme à ne «pas s´attaquer aux personnes, mais bien aux idées», a lancé des critiques acerbes à ses détracteurs. «L´ image de marque qui a été réhabilitée durant ces dernières années est aujourd´hui attaquée de l´intérieur par certains de ses enfants», lance-t-il à l´assistance. Plus virulent, il affirme «que quiconque participe aux attaques contre le pays, n´est pas des nôtre», en s´en prenant à ce qu´il a qualifié de «plumes assassines qui dénaturent la réalité, alors que les étrangers, de par le monde, reconnaissent la place réelle de l´Algérie sur la scène internationale», dans une allusion faite à la presse écrite. Martelé trois jours avant sur un plateau de la télévision algérienne à l´occasion de l´émission Baramidj, Bouteflika a défendu sa politique extérieure, affirmant que ses différents périples à travers le monde, critiqués par ses détracteurs visaient essentiellement «à porter haut la voix de l´Algérie».
Bouteflika n´a pas dérogé jeudi à la règle, avant de quitter Tipaza, il a organisé une rencontre de proximité avec des habitants de la ville côtière de Cherchell, une ambiance qui diffère certes des bains de foule présidentiels, mais cela a permis au candidat de se montrer «attentif aux préoccupations des jeunes».
Hier Bouteflika s´est rendu dans les wilayas de Taref, Skikda et Guelma qui accueilleront aujourd´hui le candidat Benflis, un choix loin d´être spontané.

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