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BERNARD KOUCHNER À PROPOS DU SOMMET DE L’UPM

«Je tenterai de convaincre Bouteflika»

La diplomatie française aura fort à faire pour réussir à convaincre les chefs d’Etat de la rive Sud de la Méditerranée de participer à la rencontre de Paris.

La 15e Conférence ministérielle du Forum méditerranéen, qui se tiendra les 5 et 6 juin à Alger, sera une nouvelle occasion pour la diplomatie française de convaincre le président algérien de participer au Sommet sur l´Union pour la Méditerranée, prévu le 13 juillet prochain à Paris. «Je tenterai de convaincre le président algérien qui ne cesse de tergiverser quant à sa participation ou non à ce Sommet», a indiqué le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Dans un entretien accordé hier à l´agence italienne d´information, AKI, le chef de la diplomatie française a avoué que Abdelaziz Bouteflika n´a pas encore donné son accord de principe à propos de sa présence au Sommet de Paris. Ce qui signifie que la visite que M.Kouchner a effectuée, la semaine dernière à Alger, n´a pas eu l´effet escompté.
La diplomatie française a donc encore à faire pour réussir à convaincre les chefs d´Etat de la rive Sud de la Méditerranée de participer à la rencontre de Paris. Il faut dire, dans cette optique, que la position algérienne vis-à-vis du projet cher aux yeux de Nicolas Sarkozy n´est pas encore annoncée. Alger préfère plutôt attendre et voir venir. Par ailleurs, dans l´entretien accordé à l´agence italienne AKI, Bernard Kouchner a confirmé la participation du président syrien, Bachar Al Assad. «Le président syrien a donné son accord de principe lors d´une discussion qu´il avait eue, jeudi dernier, par téléphone avec le président Sarkozy», a affirmé Bernard Kouchner. Quant au Guide de la révolution libyenne, Mouamar El Gueddafi, celui-ci «ne prendra pas part au Sommet, préférant confier cette tâche à son Premier ministre». La participation de l´Etat hébreu au Sommet de Paris est l´argument principal qu´El Gueddafi a mis sur table pour justifier son boycott de cette rencontre. Il est bon de rappeler, dans ce sens, les propos du président du Cercle d´amitié de l´Union méditerranéenne (Caumed), Lyès Ben Chédli. Dans un entretien accordé avant-hier à l´APS, ce dernier a indiqué: «Il nous est demandé d´associer Israël aux pays arabes pour travailler ensemble sur la base de projets communs sans que l´Etat hébreu ne puisse cesser son hégémonie et sa politique de colonisation en Palestine, sans qu´il ne puisse restituer à la Syrie le plateau du Golan et sans qu´il quitte les terres agricoles de Chabaâ dans le Sud-Liban». Lyès Ben Chédli a, en outre, souligné: «On entend, ici et là, des formules à l´emporte-pièce: union des projets, projets d´union etc. Cela fait dans la prose, alors que la société civile attend des actes depuis 1995», a-t-il estimé. C´est là où se situe le fond du problème et c´est là aussi où se situe la panne du Processus de Barcelone. Alors que le projet revisité «consiste aujourd´hui à faire asseoir, autour d´une table, 27 pays européens et 12 pays du Sud pour la promotion des autoroutes de la Mer, l´interconnexion de l´autoroute du Maghreb, la promotion de l´énergie solaire, la dépollution de la mer Méditerranée».

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