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Classement des pays producteurs de pétrole

L’Algérie 3e en Afrique

Depuis janvier 2024, l’Algérie a mis en œuvre une réduction volontaire de 51 mille barils par jour

L’Algérie fait partie du podium des plus grands pays africains producteurs de pétrole de l’Opep au premier trimestre 2024. Un rang qu’elle a conservé puisqu’elle l’a occupé en 2022 et en 2023. Malgré les coupes volontaires auxquelles elle a procédé dans le cadre de l’accord Opep+, pour soutenir les cours de l’or noir, l’Algérie reste donc dans le Top 3 des plus grands pays du continent producteurs de pétrole, membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. L’Algérie s’est classée au troisième rang de la liste des plus grands pays africains producteurs de pétrole de l’Opep au premier trimestre 2024, dans un contexte de baisse de sa production moyenne à 0,910 million de barils par jour, contre 1,015 million au trimestre correspondant de l’année dernière, selon les données obtenues par l’Unité de recherche sur l’énergie basée à Washington.
L’Algérie a connu le taux de production de pétrole le plus élevé au cours de la période observée à 0,912 million de barils par jour, contre 1,016 million de barils par jour au trimestre correspondant de 2023, à janvier indique la plate-forme de recherche énergétique spécialisée dans les marchés de l’énergie. La production pétrolière du pays a diminué sur une base annuelle et mensuelle en février pour atteindre 0,908 million de barils par jour, contre 1,017 million de barils par jour au cours du mois comparatif de 2023, tel que surveillé par l’Unité de recherche sur l’énergie. Sur une base mensuelle, la production pétrolière algérienne a légèrement augmenté en mars à 0,909 million de barils par jour, mais elle est considérée comme en baisse par rapport au même mois de l’année dernière, qui s’élevait à 1,012 million de barils par jour. Il est à noter que depuis janvier 2024, l’Algérie a mis en œuvre une réduction volontaire supplémentaire de 51 mille barils par jour, jusqu’à fin juin prochain, en plus d’une réduction volontaire de 48 mille barils par jour annoncée depuis avril 2023, et elle devrait se poursuivre jusqu’à fin 2024.
L’Algérie avait en effet décidé lors de la 36e réunion ministérielle de l’Opep+, tenue le 30 novembre dernier par visioconférence de procéder à une réduction volontaire supplémentaire de 51 000 barils/jour, à compter du 1er janvier 2024 jusqu’à fin mars prochain. Sa production est ainsi passée à 908000 barils/jour durant le premier trimestre de l’année 2024. Cette décision s’ajoute à la précédente réduction volontaire de 48000 barils/jour, annoncée en avril 2023, en vigueur jusqu’à fin décembre 2024. Le ministère de l’Energie et des Mines avait ensuite annoncé, le 3 mars 2024, la prolongation de la réduction volontaire de la production nationale de pétrole de 51000 barils par jour, jusqu’à fin juin prochain, et ce en coordination avec certains pays membres du groupe de l’Opep+, pour maintenir la production pétrolière de l’Algérie à 908000 barils/jour. Il faut savoir que dans le classement des plus grands pays africains producteurs de pétrole de l’Opep, l’Algérie est devancée par la Libye qui arrive en seconde position. Sa production moyenne de pétrole est tombée à 1,117 million de barils par jour au cours de la période de janvier à mars 2024, contre 1,156 million au même trimestre de 2023.
La première place est occupée par le Nigeria dont la production moyenne a progressé au cours du premier trimestre de cette année pour s’élever à 1,423 million de barils par jour, contre 1,345 million de barils par jour à la même période l’an dernier. Il faut souligner par ailleurs que les réserves de pétrole de l’Algérie s’élevaient à 12,2 milliards de barils., à partir de 2021, selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ce qui la place à la 16e place du classement mondial des 20 plus grandes réserves de pétrole.
Le 24 août 2022, Sonatrach avait annoncé la découverte d’un nouveau gisement de pétrole, dans la wilaya d’Adrar. On estime que le volume de celui-ci pourrait aller de 48 jusqu’à 150 millions de barils. Un potentiel qui indique que l’Algérie n’a pas encore dit son dernier mot...

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