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Production d’énergies nouvelles et renouvelables

L’Algérie élargit sa palette

L’énergie nucléaire tout comme l’énergie solaire et l’hydrogène vert font partie des nombreuses cordes à son arc pour sa transition énergétique.

La diversification de l'économie nationale demeure, un objectif majeur vital pour le pays. Les énergies renouvelables constituent une alternative efficace afin d'apporter des solutions globales et durables aux défis environnementaux et aux problématiques de préservation des ressources énergétiques d'origine fossile. L'Algérie s'est ainsi engagée dans une nouvelle ère énergétique durable. Son programme dans sa version actualisée, consiste à installer une puissance d'origine renouvelable de l'ordre de 22 000 MW à l'horizon 2030 pour le marché national, avec le maintien de l'option de l'exportation comme objectif stratégique, si les conditions du marché le permettent. Les feux sont passés au vert depuis la validation, le 24 juillet 2023, des 77 offres pour la réalisation de 20 000 MW d'énergie solaire. Il consiste en la réalisation de quinze centrales solaires photovoltaïques, à travers 12 wilayas, avec une puissance unitaire qui varie entre 80 et 220 MW, outre la réalisation d'installations de raccordement au réseau d'électricité. La production d'énergie doit cependant occuper une place centrale à partir de l'hydrogène. À ce propos, la production de l'énergie à partir de l'hydrogène vert serait un remarquable coup d'accélérateur pour sortir le pays de la dépendance chronique à son secteur pétro-gazier et faire un grand saut vers les énergies propres. Le pays en a les moyens. Doté d'un exceptionnel potentiel solaire, il est bien placé pour produire de l'hydrogène vert et à des coûts très compétitifs, de surcroît. L'Algérie avance inexorablement sur le chemin de la transition énergétique, des énergies renouvelables, de l'hydrogène vert... Des filières érigées en priorités.
Le monde vit des mutations sans précédent dans le domaine de l'énergie. L'Algérie ne compte pas rester à la marge de ce phénomène. Elle oeuvre d'arrache-pied pour s'y adapter et réaliser une transition énergétique de manière progressive, en adoptant un mix qui prenne en considération l'ensemble des énergies disponibles. L'hydrogène occupe, à ce propos, une place centrale.
Le projet de production de 2000 MW notamment. Il s'inscrit dans le cadre du programme de production de 15 000 MW d'électricité solaire photovoltaïque à l'horizon 2035, initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il faut savoir que l'Algérie n'a pas caché son ambition de devenir un «pôle phare» et par conséquent un «pays fiable» dans la production et l'approvisionnement de l'énergie électrique.
En témoignent les discussions sur la coopération dans le domaine de l'électricité, sur l'interconnexion entre les réseaux électriques européens et algériens et les échanges transfrontaliers que l'Algérie et l'UE ont convenu d'accélérer lors de la 5e réunion annuelle de haut niveau du dialogue énergétique entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) qui s'est tenue le 5 octobre 2023 à Bruxelles.
À ce titre, l'énergie nucléaire constitue une alternative de choix. L'Algérie élargit sa palette. Un premier pas vient d'être franchi avec la signature mardi dernier à Sotchi (Russie), d'un mémorandum d'entente de coopération dans le domaine de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. Une feuille de route pour les activités de coopération conjointe pour les années 2024 et 2025, qui englobent l'utilisation des applications nucléaires dans le domaine de la santé, du traitement par rayonnement, des réacteurs de recherche, des produits pharmaceutiques nucléaires, de la formation scientifique et technique, ainsi que le développement de technologies et d'applications nucléaires à des fins pacifiques.
À cet effet, son élection le 30 septembre 2023 à Vienne, en Autriche, à l'unanimité par la 67e conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) en tant que membre au Conseil des gouverneurs de l'agence pour la période 2023-2025, devrait activer la concrétisation de son plan national de développement des applications pacifiques de l'énergie nucléaire. Il faut rappeler que c'est en 2008, que l'Algérie a décidé d'acquérir une centrale nucléaire dans le but de produire de l'électricité. Une coopération avec les États-Unis, la Russie et la France était envisagée. Sa date de mise en service n'a pas encore été dévoilée. Certaines informations indiquaient que l'entrée en fonction d'une centrale nucléaire ne se fera pas avant l'horizon 2030. Le mémorandum algéro-russe peut réduire sensiblement cette échéance...

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