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CHLEF

La Direction de l’éducation mise à l’index

Comme les autres secteurs de cette wilaya, ce département n’échappe pas aux «<I>petits scandales</I>» de l’été.

C´est en général en fin d´année que surgissent les scandales qui ont émaillé, durant la saison scolaire, le secteur de l´éducation. Cette fois-ci, c´est le directeur du lycée polytechnique de Oued Sly, dans la wilaya de Chlef, et la Direction de l´éducation, son autorité hiérarchique, qui en prennent pour leur compte.
Le directeur du lycée de Oued Sly essuie des accusations graves et tellement importantes qu´il est difficile de trouver par où commencer. Mettons pêle-mêle dans son discrédit les malversations, le trafic de documents scolaires et l´abus d´autorité. Cette panoplie d´accusations aurait pu ne pas soulever d´étonnement si elle n´avait pas été justifiée par des documents et appuyée par des dizaines de témoignages écrits et consignés dans des PV des inspections du travail et des commissions syndicales. L´un des principaux artisans de ce déballage n´est autre que le conseiller de l´éducation dans la wilaya de Chlef, un certain Lamraoui Chihab, aujourd´hui en congé de maladie pour échapper aux représailles qui se sont abattues sur lui.
Celui-ci soutient, avec force documents, que le directeur du lycée de Oued Sly, le dénommé Djillali Djezzar est un trafiquant «chronique» qui s´est rendu coupable de choses indignes d´un cadre de l´éducation, bénéficiant d´une couverture très solide de la part des responsables locaux (la Direction de l´éducation de Chlef).
Trois élèves (L. O. une fille, B. D. et F. K. deux garçons) qui avaient été renvoyés définitivement de leur école ont bénéficié d´un «reto tendu» dans l´établissement scolaire du directeur incriminé. L´affaire a fait grand bruit et les services de la sûreté de daïra de Boukadir avaient déclenché une enquête, rapidement étouffée par le chef de service du personnel de l´éducation de Chlef, M.Chaïb Eddour.
Au directeur du lycée de Oued Sly, il est reproché aussi le fait d´avoir utilisé, pour contrer son pourfendeur, Lamraoui Chihab, une association de parents d´élèves fantomatique, constituée de gens, souvent, indignes et n´ayant aucun rapport avec l´établissement scolaire en question.
A côté de Lamraoui Chihab, plusieurs autres fonctionnaires du CEM (une dizaine de personnes) avaient osé saisir l´Ugta locale pour dénoncer un directeur pour le moins suspect.
En tout, ce sont au moins douze accusations qui sont portées contre le directeur sans qu´il soit le moins du monde inquiété par la tutelle.
Car c´est un milieu, disent nos sources de la direction de l´éducation de Chlef, où il y a tellement de magouilles que «s´installe insidieusement dans les esprits la loi de l´omerta jugée très salutaire dans un univers véreux et vicié où chacun a des choses à se reprocher».Les syndicats des instances locales de l´Ugta jurent par tous les saints qu´«à la prochaine rentrée, les faits seront portés à Alger devant le ministre de l´Education, M.Benbouzid, si aucun frein ne vient arrêter les dangereuses dérives qui agitent le secteur de l´éducation à Chlef».

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