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Ali Bey Nasri à propos de l’export

«La logistique ne suit pas»

Il appelle à cultiver une attitude plus offensive sur le front de l’export, et ce d’autant que les banques nationales accompagnent les opérateurs.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale Alger chaîne 3, Ali Bey Nasri, expert en commerce international, s'est insurgé contre certains aspects qui minent l'export. Dans l'émission matinale, L'Invité de la rédaction, il a particulièrement attiré l'attention sur la chaîne logistique dont les maillons aux ports et aéroport ne parviennent pas à suffisamment soutenir un potentiel export, pourtant bien réel. Selon lui, certaines denrées algériennes à l'instar de la fraise, produit fragile, ne sont pas embarquées à temps, et ce faute de disponibilité de transport...Idem pour la datte algérienne, a-t-il poursuivi, laquelle peut placer l'Algérie sur le podium mondial des pays exportateurs de dattes. Nous avons un problème de logistique, a-t-il ainsi expliqué, en renvoyant également au transport maritime, estimant en somme que la chaîne de transport, avec des délais très longs est source de coûts supplémentaires et pénalise la compétitivité. Ali Bey Nasri qui relève un volume d'exportations en hausse, note cependant une augmentation régulière de l'enveloppe financière des importations. Il se félicite de l'initiative des pouvoirs publics pour leur «réglementation» qui, comme l'avait bien précisé le président de la République, ne peut s'apparenter à une interdiction des importations. La facture est en effet passée de 34 milliards de dollars en 2019, à 44 milliards de dollars en 2023. La mise en place du Haut conseil de régulation des importations est justement venue en tentative d'une meilleure maîtrise des importations. Ali Bey Nasri a souligné que la nouvelle réglementation des importations est venue mettre plus de transparence dans l'attribution des licences d'importation aux entreprises concernées par l'importation pour la vente en l'état, et apporter davantage de transparence dans les quotas autorisés, des délais à respecter, etc. «Si le mois sacré du Ramadhan se déroule, cette année, dans d'excellentes conditions concernant le volet consommation, c'est parce qu'il y a eu un travail qui a été fait en amont pour assurer la disponibilité des produits et la stabilité du marché», a-t-il confié. Ali Bey Nasri appelle à cultiver une attitude plus offensive sur le front de l'export, et ce d'autant que les banques nationales accompagnent les opérateurs. Il citera en sus, des matériaux qui ont preneurs sur le continent, comme la céramique, faisant de la sorte écho a une de ses précédentes recommandations. Dans cette dernière, il appelait à renforcer les exportations vers les pays limitrophes. «Le volume d'exportation de l'Algérie vers le Sénégal n'est qu'à peu près 65 millions de dollars. Avec le Mali et le Niger, c'est nettement moins. C'est surtout le ciment qui est exporté. Mais ce qui est important pour nous, c'est que nous avons des secteurs très performants. Nous avons le secteur de l'agroalimentaire, le secteur pharmaceutique, le secteur du Btph, le secteur des matériaux de construction comme le ciment et le rond à béton, ainsi que le secteur sidérurgique», mentionnait-il. Selon Ali Bey Nasri, des secteurs parviennent à asseoir une organisation efficace et disposent de chiffres et de données en toute transparence, ce qui apporte une visibilité d'action patente. Il citera à ce titre la filière halieutique.

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