L'Expression

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À l’issue d’une campagne intense

La parole des jeunes a fait la différence

En plus d’être candidats sur les listes de ces élections locales et de wilayas, les jeunes ont également constitué la plupart des effectifs d’encadrement de cette campagne.

L'Algérie s'apprête à parachever l'ultime étape de l'édifice institutionnel enclenché, il y a deux années, à l'issue de l'élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L'espace d'une campagne électorale, durant laquelle de véritables batailles ont été menées sur le terrain par les différents, candidats, l'électeur aura été le centre d'intérêt de la part des différents candidats. Quoi qu'on dise, l'élément jeunesse aura été déterminant dans le déroulement de ces joutes pré-électorales. Cela étant, les jeunes ont été de toutes les actions et initiatives, faut-t-il le mentionner. C'était une véritable fête électorale que ces jeunes Algériens ont pu créer, à travers une ambiance idoine et joviale. À dire vrai, l'élément jeune a produit une révolution au sein des états- majors et bousculé les moeurs électorales, en décrispant un paysage politiquement rompu aux anciennes pratiques. Une campagne électorale durant, l'espoir de voir émerger une nouvelle race de politiques et de gestionnaires locaux a refait surface, au grand bonheur d'un citoyen, jusque-là livré à lui-même.
Les jeunes sont passés par là, à travers une série d'actions initiées et menées savamment sur le terrain. En plus d'être candidats sur les listes de ces élections locales et de wilayas, les jeunes ont également constitué la plupart des effectifs d'encadrement de cette campagne. Si les partis politiques ont organisé plus de meetings et rencontres intra-muros, les indépendants ont, par contre, fait pencher la balance en leur faveur en menant plus d'actions et de rencontres de proximité sur le terrain. Il ne s'agit pas de marches tous azimuts dans les rues, comme l'ont fait certains chefs de partis, en rupture de popularité ou à la recherche de bain de foule. Il s'agit, en fait, d'actions réfléchies ciblant, méthodiquement, des électeurs dans leurs fiefs et lieux de travail.
Les indépendants ont excellé dans ce genre d'activités, en lançant des opérations de marketing électoral étudiées. Ces derniers, plus que lors des dernières législatives, ont fait montre d'une grande efficacité dans le travail de proximité. Il faut dire que les réseaux sociaux ont été d'une grande aide pour ces nouveaux militants de la gestion locale. En plus des affiches, des «live» ont été lancés en direct sur les plates-formes sociales, drainant davantage d'adeptes et de «followers». Ainsi, de jeunes députés qui avaient réussi à attirer la confiance des citoyens ont été, eux-aussi, appelés à la rescousse. À travers des sorties sur le terrain ou des «live» sur les réseaux sociaux, ces derniers ont lancé des appels francs, en direction de leurs électorat respectifs, en vue de faire voter pour tel ou tel candidat. Les nouveautés incluses dans le code électoral ont permis une certaine réactivité de la part des citoyens, en rupture de ban avec la gestion locale. Bien qu'on déplore sa représentation, de manière significative, au sein des listes de candidatures, la contribution de l'élément féminin a constitué la pierre angulaire de la campagne électorale. A l'avant-garde, les femmes ont accompli un travail remarquablement important lors de ces joutes, à travers des réseautages et du porte-à-porte, à l'assaut des électrices, a priori. Sur un autre chapitre, on notera une avancée notable sur le plan du discours électoral usité dans les sorties et les meetings populaires, tout au long de cette campagne des locales d'aujourd'hui. Un nouveau discours qui est sorti des sentiers battus et des anciennes reliques politiques. C'est le fait d'une jeunesse assoiffée de changement, et d'une vision qui s'inscrit, désormais, dans une perspective rénovée et nouvelle. C'est, en tous cas, l'espoir formulé lors de ces meetings.
Les futurs candidats ne promettent plus, ne se cachent plus derrière les subterfuges ou accusent l'administration d'être à l'origine des blocages. Ils s'insurgent contre un ordre établi, qu'ils espèrent changer et remplacer par la libre initiative et les nouveaux procédés de gestion. Au final, cette armada de gens et de nouveaux visages, issus des écoles de formation, ou des diplômés des grandes universités du pays, a contribué à cet éveil progressif des esprits qui, espérons-le participera à un sursaut salvateur.

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