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Vente solidaire des produits halieutiques

La sardine importée à 500 DA

L'importation a été autorisée pour réguler les prix et équilibrer le marché.

Les prix de la sardine qui s’étaient envolés sont en train de « dégonfler ». Comme ceux d’autres produits de consommation, de fruits et légumes. L’objectif est de la proposer à 500 DA le kilogramme. Soit au moins moitié prix que celui qu’elle valait il y a à peine quelques jours. Sa commercialisation a débuté, le 21 mars, onzième jour du Ramadhan. Elle se fera sous forme de vente directe producteur-consommateur, par le biais de points de vente directs. Une opération pilotée par le secteur de la pêche et des productions halieutiques Plusieurs wilayas sont concernées dans le cadre de la poursuite de la vente solidaire des produits halieutiques. Le lancement officiel de l’opération au niveau de la poissonnerie d’Alger, en présence de responsables du secteur de la pêche et des produits halieutiques, a connu une grande affluence des citoyens, a-t-on remarqué. Le secteur vise à réguler le marché en assurant des produits à des prix abordables et adaptés au mois sacré, a déclaré à cette occasion le directeur du contrôle des activités de la pêche, de l’aquaculture et de la régulation du marché au ministère, Hentour Abderrahmane. L’importation a été autorisée à cet effet. Les premières cargaisons réceptionnées, 8 tonnes à Alger, 5 tonnes à Annaba et 6 tonnes à Constantine, étudiées et limitées, doivent permettre de réguler les prix et d’équilibrer le marché. Pourquoi avoir recouru à l’importation ? L’importation est autorisée à certaines périodes de l’année pour réguler les produits et équilibrer le marché, car la période actuelle est caractérisée par le manque de production locale, a expliqué Hentour Abderrahmane. « Au cours de la période décembre-avril, la production de la sardine avait souffert des intempéries et des courants marins, ayant entraîné une réduction de la production nationale de 2000 tonnes par mois », a précisé le directeur du contrôle des activités de la pêche, de l’aquaculture et de la régulation du marché au ministère. La période s’étalant de mai à novembre s’est caractérisée par une abondance avec une production moyenne qui atteint les 6000 tonnes/mois, permettant d’assurer la stabilité de la vente de la sardine aux alentours de 500 DA/kg sans le besoin d’importer, a-t-il fait remarquer. Il faut rappeler que l’opération de vente directe des produits halieutiques du producteur au consommateur a été planifiée avant le début du mois sacré. Pas moins de 174 points de vente directe durant le mois de Ramadhan, ont été jusque-là identifiés au niveau national, en vue de contribuer à la régulation des prix. « Nous œuvrons à reconduire dans les meilleures conditions l’opération de la vente directe des produits halieutiques d’autant que les produits des fermes aquacoles, le tilapia, notamment sont de plus en plus prisés par les citoyens », avait déclaré, le 27 février dernier, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani. Il faut savoir que le prix de la sardine a explosé ces dernières années au point de la rendre intouchable, inaccessible pour les petites bourses. Alors que ce type de poisson est un produit de consommation incontournable. S´il n´a pas été érigé en plat national au même titre que le couscous il n´en demeure pas moins que l´Algérien lui voue un véritable culte. Grillée, frite ou cuisinée en boulettes, la sardine demeure un des plats préférés des populations des villes côtières et même de celles de l´intérieur. Elle est consommée dans la convivialité. Elle est devenue, par la force des choses, un sujet à polémique.

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