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REGISTRE DU COMMERCE

L’Algérie compte plus de 133.000 commerçants

D´après les derniers chiffres communiqués par le Cnrc, dans son bilan du 1er semestre 2006, les Algériens seraient de plus en plus animés par l´esprit d´entreprise. Ils sont 133.286 à entreprendre en affaires et à s´inscrire au registre du commerce, dont 76.975 immatriculations ou créations de nouvelles entreprises. Nos concitoyens préfèrent généralement investir à titre individuel puisque 92% de ces chiffres (70.769) concernent les personnes physiques contre 8% seulement pour les sociétés ou personnes morales (6206).
D´après l´étude du Cnrc, les wilayas où l´appétit d´entreprendre est le plus apparent sont généralement situées au centre du pays. Avec en tête du podium Alger, avec 15,7% d´inscriptions, immédiatement suivie par la capitale des Hauts-Plateaux Sétif, qui affiche 4,7% d´inscriptions, Oran avec 4,3% et enfin Tizi Ouzou et Béjaïa avec respectivement 4,1 et 3,6%. La hausse globale des inscriptions au Cnrc pour le premier semestre 2006 aura ainsi atteint largement les 2%. Dont pas moins de 16% vont néanmoins aux sociétés ou personnes morales. Ce qui ne contredit en rien d´après le rapport la nette inclinaison des nationaux à opter pour l´entreprise en solitaire. Mais il est patent que derrière les chiffres communiqués se lit en filigrane la résultante, du moins les prémices, de la politique des pouvoirs publics qui veut reconfigurer profondément le paysage commercial national. A savoir traquer et éradiquer implacablement le secteur de l´informel toute dimension confondue. Un informel dont le décor est planté d´une économie de bazar et d´affairistes de tout acabit. le ministre du Commerce, M.El Hachemi Djaâboub n´a-t-il pas déclaré récemment: «Désormais, l´Etat promet d´éradiquer dans un futur très proche ces zones commerciales défiscalisées». Ce même ministre qui a annoncé récemment le début de la guerre contre ces «marchés où sont écoulés illégalement des produits commerciaux estimés à des milliards de dinars». A priori donc, l´opération qui vise à réintégrer l´armée de marchands dans le circuit régulier, en leur accordant des registres du commerce, ne fait que tirer vers son but.

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