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EN TENANT SON UNIVERSITÉ D’ÉTÉ À SKIKDA

Le Cnes tend la main aux syndicalistes

«Nous avons un problème commun, celui des salaires, on doit oeuvrer pour une stratégie commune. Il faut qu’on soit sur le même point d’analyse»,précise le coordonnateur national.

Ce ne sont pas uniquement les partis politiques qui intensifient leurs activités en cette fin de période estivale. Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), tient son université d´été aujourd´hui dans la wilaya de Skikda. Cette rencontre de deux jours, intitulée «les réformes efficientes pour la promotion de l´université et de l´enseignant chercheur», se veut «une occasion pour réunir les gens qui ne relèvent pas du Cnes afin de s´exprimer sur bon nombre de dossiers qui font actuellement l´actualité», a déclaré à L´Expression, M.Rahmani, coordonnateur national dudit conseil. Le nombre de participants varie entre 120 et 150. Chaque section du Cnes sera représentée par deux participants. «Tous les syndicats relevant de l´enseignement supérieur et de l´éducation sont invités. Nous avons un problème commun, celui des salaires, on doit oeuvrer pour une stratégie commune. Il faut qu´on soit sur le même point d´analyse», précise le porte-parole du Cnes. A se fier à ses propos, l´objectif de cette rencontre est également d´approfondir la formation syndicale des adhérents à travers la présence de plusieurs experts, appelés à donner toute la lumière sur certains points d´une importance capitale. Le choix de l´ex-Philippeville a un double objectif. Le premier, précise M.Rahmani, est purement symbolique car la clôture de cet événement coïncide avec la célébration de la date historique du 20-Août 1955. Durant cette période où l´Algérie était toujours sous le joug colonial, Skikda a connu des opérations politiques et militaires d´envergure, certaines demeurent peu connues mais surtout mal analysées. Quant au second objectif, il consiste, selon notre interlocuteur, à «décentraliser les activités du Cnes et aller vers l´Algérie profonde». Apostrophé sur les grands axes de cette université d´été, le coordonnateur du Cnes précise que les débats traiteront des réformes de l´université, engagées par la tutelle. A l´orée de ces réformes, «on a besoin des avis d´experts, des avis contradictoires qui nous permettent de faire une synthèse et dégager d´une façon pragmatique la position du Cnes», ajoute M.Rahmani en guise d´arguments. Par ailleurs et durant deux jours de discussions, il sera également question de parler de la scène syndicale, en général, et du problème des salaires, en particulier. «On doit se situer entre les différentes politiques des pouvoirs publics et les démarches aussi multiples des syndicats», enchaîne notre vis-à-vis. S´agissant de cette problématique salariale, M.Rahmani sort de son mutisme et estime qu´aucune augmentation ne pourra régler la situation «tant que les mécanismes de régulation de l´inflation n´existent pas dans notre pays». Devant la sourde oreille affichée par la tutelle et la Fonction publique, les syndicalistes sont appelés à «sortir de leurs démarches classiques qui consistent à faire des débrayages pour demander ces augmentations...» A ce propos, le Cnes parle de nouveau de la valeur du point indiciaire actuellement fixé à 45 DA. Succinct mais explicite, M.Rahmani croit dur comme fer qu´il faudra indexer la valeur de ce point indiciaire sur l´inflation. Selon lui, à chaque fois qu´il y a inflation, la valeur de ce point doit être revue à la hausse. Interrogé sur le programme tracé, le premier responsable du Cnes souligne qu´une dizaine de conférences auront lieu chaque jour. «Le débat est indispensable pour renforcer la réflexion sur ces deux points», a-t-il enchaîné.

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