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BÉJAÏA

Le Snapap tire la sonnette d’alarme

Activant officiellement depuis 1993, le Snapap de Béjaïa a réussi à se faire une bonne place dans le monde du travail en s´implantant sérieusement dans le secteur de la Fonction publique. Ce succès, venu grâce notamment au sérieux de ses représentants commence à lui créer des soucis depuis quelques mois.
Mais c´est véritablement ces derniers jours qu´il commence à subir les contrecoups d´une implantation qui, apparemment dérange. Le bureau de Béjaïa subit des pressions qui se traduisent par «des entraves à l´exercice syndical au niveau de la section wilaya siège». La dernière en date s´illustre par l´interdiction signifiée par l´administration quant à la tenue d´une assemblée générale des adhérents le 24 mars dernier au siège de la wilaya. Auparavant, le «refus de la mise à disposition de la salle de congrès pour les différentes réunions programmées était déjà un prélude à cette campagne», dit M.Sadou, secrétaire général de la wilaya de Béjaïa avant que M.Ali Yahia, le chargé à l´organique, n´enchaîne pour expliquer que «cette campagne vise, à défaut d´une mise à mort des syndicats autonomes, à ralentir leur action et susciter par voie de conséquence la démobilisation des adhérents aux fins d´appliquer le programme antisocial du gouvernement imposé par le FMI». M.Hamadache, de son côté, fera le lien avec le statut de la Fonction publique: «C´est pour faire passer le projet sans aucune contestation». Face à ces multiples entraves, le Snapap compte mener un combat sans relâche aussi bien à l´échelle locale que nationale. A Béjaïa, l´amorce a été faite dans ce sens au lendemain de l´interdiction de la réunion au siège de la wilaya par un sit-in spontané. Une action qui vient d´être complétée par le dépôt d´au moins trois plaintes juridiques : la plainte en référé concerne la retenue sur salaires qui a touché une centaine de travailleurs ayant pris part aux deux sit-in et pour avoir le droit de se réunir. La deuxième plainte de fond concerne l´entrave à l´exercice du droit syndical. La troisième vise la personne de M.Haddad Achour, accusé d´usurpation de fonction. «L´attribution d´un siège au bureau de wilaya et l´installation de la DOU (Direction des oeuvres universitaires) restent d´autres préoccupations urgentes», souligne M.Zaïdi. A ce titre, M.Rabal lance un appel aux travailleurs «pour déjouer les manoeuvres de déstabilisation» et informe qu´«un conseil de wilaya est prévu pour la mi-mai pour décider des actions à mener pour renverser la vapeur et faire aboutir les revendications». Au plan national, M.Sadou réaffirme que «le Snapap reste membre de la Cnls (Comité national pour les libertés syndicales), dont les états généraux auront lieu demain dans l´optique d´organiser une action unitaire nationale pour les libertés syndicales et l´amélioration du pouvoir d´achat des travailleurs des travailleurs». Enfin, le bureau du Snapap de Béjaïa présente ses condoléances à leur collègue Abderrahmane Boukrif suite au décès de son frère Salah.

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