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SELON UNE ENQUÊTE DE L’ONS

Les banques effraient les commerçants

L´activité commerciale en Algérie est en bonne santé. Elle a connu une hausse au cours du troisième trimestre 2007, par rapport au second trimestre. C´est le constat d´une enquête d´opinion sur le commerce en Algérie, réalisée par l´Office national des statistiques (ONS).
L´enquête menée dans 533 entreprises commerciales dont 255 publiques et 278 privées, fait ressortir que la plupart des commerçants grossistes se plaignent de l´éloignement, de la dispersion des ressources d´approvisionnements et parfois de la rareté de certains produits notamment dans les secteur de la droguerie, la quincaillerie et la parfumerie.
L´enquête montre ainsi que près de 77% des grossistes et 40% des détaillants ont déclaré avoir enregistré, pendant cette période, des ruptures de stock touchant essentiellement les matières premières et semi-produits ainsi que les textiles, l´habillement et les cuirs. Il est rapporté aussi que l´activité commerciale de détail a connu une hausse qui a touché tous les commerces à l´exception de celui de l´agroalimentaire. Concernant les sources d´approvisionnement, l´ONS indique que 15% des commerçants détaillants et près de 20% des grossistes se sont approvisionnés exclusivement auprès du secteur privé.
D´une manière générale, la qualité des produits est qualifiée de «bonne» par la majorité des détaillants et grossistes qui ont répondu à cette enquête de l´ONS. En revanche, le conditionnement restait «moyen», selon les détaillants.
Pour ce qui est de la demande, objet de la même enquête, elle a été différemment appréciée. Si pour les grossistes, la demande a augmenté, les détaillants estiment qu´elle a baissé surtout pour l´agroalimentaire et les textiles. En général, les prix de vente ont connu une hausse selon les deux catégories de commerçants.
Cette hausse a touché tous les prix à l´exception de ceux des textiles et cuirs qui sont restés stables.
L´état de la trésorerie est jugé «moyen» chez les grossistes et détaillants. Plus de 94% des grossistes et moins de 3% des détaillants ont affirmé avoir recouru à des crédits bancaires et la plupart n´ont pas eu de difficultés particulières à contracter ces crédits. Côté perspectives, l´activité commerciale «devrait connaître une autre hausse», selon les commerçants détaillants et grossistes.
Cette hausse serait due, par ailleurs, à «une stabilité des prix de détail et une hausse des prix de gros à court terme».

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