AÏN BESSEM
Les locataires de l’Opgi crient à la hogra
Plus dune vingtaine d´habitants de la cité des 170 Logements, sise à Aïn Bessem à 20 km à l´ouest du chef-lieu de wilaya, ayant bénéficié de logements sociaux en 2002, crient à la «hogra». Ils soutiennent qu´ils s´acquittent d´un loyer plus onéreux que les autres locataires relogés dans le cadre du RHP et les victimes du terrorisme. Le loyer est fixé par l´Opgi pour ces derniers à 850 DA contre 4000 DA pour les premiers cités. Deux poids, deux mesures, soulignent les mécontents qui affirment que les logements sont identiques, aussi bien en superficie qu´en nombre de pièces. Ayant soulevé le problème depuis fort longtemps et n´ayant reçu aucune réponse, ces locataires ont décidé de ne plus s´acquitter de leurs loyers et ce, depuis 2003.
Certes, avant la fin de l´année dernière, un accord a été conclu avec le responsable de l´unité de l´Opgi au niveau de Aïn Bessem stipulant que le loyer serait de 850 DA. De leur côté, les habitants se sont engagés à s´acquitter du cumul des dettes. Cinq mois après, les choses n´ont pas évolué dans le bon sens. De ce fait, ils demandent aux autorités compétentes, en l´occurrence le directeur général de l´Opgi de Bouira, d´intervenir pour mettre un terme à cette double politique des loyers menée depuis six ans.