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EDUCATION

Les lycées d’Alger en grève

Les revendications concernent principalement l’augmentation des salaires.

La coordination des lycées d´Alger s´apprête à faire une grève de trois jours à compter d´aujourd´hui, afin de protester contre la précarité des conditions socioprofessionnelles de l´enseignement secondaire et technique et la non-satisfaction de leur plate-forme de revendications.
Ces revendications, précise-t-on dans un communiqué adressé à notre rédaction, concernent principalement l´augmentation des salaires à 100% en valorisant le point indiciaire, un plus grand nombre de postes budgétaires permanents et enfin une réduction de l´âge de la retraite après 25 ans de service.
Les expéditeurs du communiqué précisent que la proclamation de cette coordination, le 6 février dernier, n´est pas en rupture avec les structure existantes ni une «dualité catégorielle» des différents cycles et catégories de l´enseignement. Elle intervient, en revanche, pour coordonner les différentes actions menées par les mouvements syndicaux. «C´est dans un contexte de crise profonde du mouvement syndical que les enseignants et travailleurs ont entrepris de construire un outil syndical qui coordonne leurs luttes dont les spécificités sont évidentes dans l´enseignement secondaire et technique», explique-t-on dans le communiqué. Toutefois, cette organisation tire à boulets rouges sur «les appareils» syndicaux qui ont abandonné leurs actions au profit de leurs propres intérêts. «Nous rejetons le verrouillage des appareils qui, en contrepartie de leur reconnaissance, abandonnent les revendications légitimes», se désolent-ils. Ils mentionnent, par ailleurs, que l´objectif de cette coordination est de pouvoir s´organiser en confédération de l´éducation, capable d´opérer dans un cadre de solidarité et redonner la place méritée à chaque corps enseignant.
Néanmoins, la Fédération nationale des associations de parents d´élèves n´est pas restée sans réaction quant aux perturbations que connaît actuellement le secteur de l´éducation. Elle a exprimé ouvertement son opposition à ces mouvements de grève en les qualifiant de «comportements irresponsables». «Nous dénonçons les comportements hasardeux adoptés par de prétendues coordinations qui ne représentent en vérité qu´elles-mêmes.»
A cet effet, elle a saisi les instances officielles pour «intervenir rapidement en vue de dissuader toute tentative de mise en péril du sort et de l´avenir des générations futures». Cette Fédération compte, enfin, intervenir, dans le cas échéant, pour freiner toute tentative qui «utilise les élèves comme otages à des fins bien déterminées».

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