«Les problèmes sont derrière nous»
«J´ai résisté malgré les pressions et les contraintes», martèle M.Mourad Oulmi, représentant exclusif de Wolgswagen et Audi-Algérie, au début de son entretien avec les journalistes de L´Expression. L´air confiant, l´espoir étant permis, après le défi qu´il a relevé, à savoir remettre sur orbite le constructeur allemand, ce responsable, forgé dans le monde de l´automobile, ne désarme pas. Il compte réaliser l´exploit de placer son produit à la troisième place des ventes. Une position jusque-là, occupée par le Coréen Hyundaï. L´objectif est désormais, estime le jeune manager, d´effacer les années sombres de la firme allemande en Algérie. Un épisode qui remonte à la période du premier concessionnaire (Sofiemka) et «à la gestion financière catastrophique de M.Mouffok Ahmed» qui n´est autre que l´ex-associé de M.Oulmi, avec 50-50% des actions. En effet, les problèmes ont commencé en septembre, affirme M.Oulmi, après la fuite de son associé. D´ailleurs, poursuit le directeur de Sovac, M.Mouffok a déstabilisé près d´une quinzaine d´entreprises et une enquête est actuellement en cours, au niveau de la police judiciaire, pour élucider les tenants et aboutissants de cette affaire scabreuse. Aussi, et en raison de l´origine de l´ex-associé de M.Oulmi l´ex-concessionnaire (Sofiemka) avait monté une cabale de toutes pièces, propageant des rumeurs, comme quoi Volgswagen-Algérie appartiendrait au fils de Ali Benflis. «Ce qui est archifaux, clame le nouveau représentant de Volgswagen, estimant que «les concurrents potentiels du constructeur automobile allemand ont intérêt à ce que cette rumeur soit prise pour de l´argent comptant par les clients.» «La série noire de Volgswagen-Algérie est derrière nous», indique son représentant, qui, tout en annonçant un vaste programme de redéploiement, compte privilégier la communication. Car, ce qui est d´autant plus capital pour M.Oulmi «c´est la confiance que vouent les clients à notre produit...Ce qui nous encourage à aller de l´avant pour ne pas les décevoir», conclut notre hôte.