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ILS DECIDENT DE TRAQUER LES RAVISSEURS DES TOURISTES ETRANGERS

Les Touareg sur le pied de guerre

Les seigneurs du Sahara n’aiment pas la mauvaise compagnie.

Suite aux prises de contact avec des émissaires algériens et allemands, les tribus touareg de Kidal, ancien fief de rébellion au nord du Mali, ont décidé de traquer les ravisseurs des touristes allemands enlevés en février dernier.
Plusieurs tribus de la zone se sont donc déclarées prêtes, à prendre part à la chasse aux traces «diffuses» des touristes disparus. Cette réponse intervient à la suite des déclarations des sources diplomatiques indiquant que selon des «témoignages, non vérifiés pour le moment (...) des effets personnels des otages auraient notamment été aperçus abandonnés», alors que le Mali démentait timidement la présence des otages sur son territoire. Le va-et-vient des forces militaires et de groupes inconnus semble avoir déjà excité les nomades, qui, l´arme sur l´épaule, cherchent à dénouer le mystère.
Habiles dans la domestication des mystères de la nature, celui du rapt des touristes germanophones semble raviver la tension. Certains notables de la région auraient, selon des sources, réitéré leur refus de voir leur territoire, qui tient sur le fil du rasoir, par la trêve qui a mis provisoirement fin à des années de rébellion, transformé en une rampe pour des actes terroristes.
«Cette histoire devient un véritable casse-tête, on voit des traces des otages, sans les voir pour autant, il y a trop de mystère», déclarent des tribus aux autorités maliennes qui n´ont fait que transmettre ce qu´ils ont vu aux agents et au secrétaire allemand des Affaires étrangères qui s´est déplacé à Bamako, mercredi dernier. La présence des groupes terroristes dans le territoire nord du Mali, frontalier avec l´Algérie ainsi que des agents étrangers constituerait une véritable gêne pour le Mali. D´autant plus qu´il va bénéficier des aides en matériel de Washington.
La région a connu une longue rébellion qui s´est soldée par une trêve provisoire qui ne tient qu´à une «poignée de main» entre chefs de tribus et autorités maliennes. Mais les autres enjeux dont les Touareg préfèrent ne pas trop parler, c´est que cette affaire floue de rapt affecte sérieusement le quotidien des nomades ainsi que leurs échanges commerciaux qualifiés par les Américains de contrebande.
«Nous voulons que cette histoire puisse trouver son épilogue le plus tôt possible», ont indiqué les tribus aux émissaires allemands dépêchés sur le territoire nord du Mali.
Depuis l´annonce du déplacement des otages au nord du Mali, les forces de sécurité ma-liennes ont été mises en «état d´alerte», a-t-on appris dimanche dernier de source militaire. «Après un renfort, nous avons reçu des instructions pour être prêts à tous les cas de figure».
Cette mesure exceptionnelle témoigne de la véracité de l´information donnée par L´Expression et qui fait état de la présence des ravisseurs avec leurs otages en territoire malien.
Des sources sécuritaires indiquent, de leur côté, que le problème sera réglé avec la collaboration des trois pays concernés par cette affaire: l´Algérie, le Mali et l´Allemagne.

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